Située en Asie orientale, la République populaire de Chine (RPC) est le quatrième pays le plus vaste au monde après la Russie, le Canada et les États-Unis. Mais c’est le plus peuplé après l’Inde.
La Chine partage des frontières terrestres avec quatorze pays. Elle fait également face à la Corée du Sud et au Japon à travers la mer Jaune, à Taïwan de l’autre côté du détroit du même nom et aux Philippines au-delà de la mer de Chine méridionale.
La Chine est un[...]
Géographie de la Chine
Le cadre physique
Le territoire de la Chine peut être divisé en trois parties qui s’étagent de la mer jusqu’à l’Himalaya. La première, à l’est, est formée de plaines et de collines. Puis, dans le centre-ouest du pays, se trouve un ensemble de hauts plateaux. Enfin, l’ouest est le domaine des hautes montagnes.
Les principales plaines sont celle de Mandchourie (Dongbei), irriguée par la rivière Songhua, dans le nord-est du pays, celle de Chine du Nord, traversée par le cours inférieur du fleuve Jaune (Huanghe), et celle de la vallée du Yangzi (ou Yangzi Jiang) et du delta de la rivière des Perles, ceinturant Guangzhou (Canton), dans le sud. À l’ouest de ces plaines, le relief s’élève d’abord jusqu’à 1 500 mètres : ce sont les plateaux de lœss de Chine centrale et[...]
Le climat
Bien que la plus grande partie de la Chine se trouve en zone tempérée, le climat varie considérablement selon les régions. Les températures hivernales minimales passent de - 27 0C dans le nord de la Mandchourie à 16 0C dans la région de Canton. En plus de ce contraste de température, le climat de la Chine est marqué[...]
L’eau
L’eau est une ressource très inégalement répartie en Chine. Alors que l’ouest du pays est majoritairement aride, recouvert par nombre de steppes et de déserts, l’Est, jouissant de la plus grosse part des précipitations (plus de 90 %), est plutôt humide.
La Chine est le pays qui possède les plus grandes superficies irriguées artificiellement au monde. L’eau est également exploitée pour produire de l’électricité ; encore sous-développée, l’énergie[...]
Les forêts
L’amplitude nord-sud et la variété climatique du territoire chinois confèrent au pays une grande diversité de forêts. De vastes étendues boisées ont longtemps été présentes sur l’ensemble du territoire, mais le développement économique et la déforestation qui l’accompagne les ont repoussées dans les zones plus reculées et notamment montagneuses. Ces surfaces forestières ne représentent plus que 14 % à peine de la superficie totale de la Chine.[...]
La population
Une grande diversité ethnique
Les Han constituent l’ethnie largement majoritaire du pays avec environ 90 % de la population totale, mais la Chine possède une grande variété ethnolinguistique. Le pouvoir a officiellement identifié 55 ethnies, dites « minoritaires », dont l’appartenance est mentionnée sur les cartes d’identité des citoyens chinois. La reconnaissance du caractère multiethnique de la Chine s’accompagne toutefois d’une politique active d’acculturation forcée (sinisation) des populations qui présentent encore des spécificités culturelles fortes. C’est le cas notamment des Tibétains et des Ouïghours (musulmans) du Xinjiang dont une large[...]
La politique de l’enfant unique
La taille de la population est depuis longtemps une question politique épineuse en Chine. Après une croissance démographique rapide au milieu du XXe siècle, le gouvernement chinois a tenté de limiter celle-ci en introduisant, en 1979, la « politique de l’enfant unique », qui s’est heurtée à une forte résistance, en particulier dans les zones rurales nécessitant une main-d’œuvre importante dans l’agriculture. Mais ce programme, réalisé[...]
Une répartition inégale
La répartition de la population sur le territoire chinois s’opère selon une double coupure entre le monde rural et le monde urbain et entre le littoral et l’intérieur du pays. Ces oppositions relèvent à la fois de la géographie physique (le littoral est plus favorable au développement que l’intérieur), de l’histoire (accent mis sur la Chine « utile » des plaines) et de la stratégie de développement (qui privilégie[...]
Activité économique de la Chine
Si l’on considère son produit intérieur brut (PIB), la Chine est indéniablement un pays riche disposant d’une économie parmi les plus puissantes et dynamiques du monde. Pourtant, certains indicateurs plus qualitatifs tels que le PIB par habitant et, surtout, l’indice de développement humain (IDH), révèlent de profondes inégalités de développement. Sur ce plan, l’économie chinoise se rapproche de celles de pays comme l’Algérie, l’Ukraine ou encore la Thaïlande.
Depuis les années 1980, la Chine est passée [...]
Un sous-sol d’une grande richesse
La Chine détient des ressources minérales colossales et d’une grande diversité qui font du pays l’un des producteurs les plus importants du monde.
Le sous-sol contient des gisements de près de 150 minéraux. Il est notamment très riche en charbon et les données sur les réserves disponibles varient entre 100 milliards et près de 350 milliards de tonnes. La Chine possède également d’importants gisements de pétrole brut, y compris en mer, mais dont la production ne peut couvrir les besoins croissants de l’économie. Pékin a donc recours à des importations massives d’hydrocarbures en provenance notamment de Russie et du Moyen-Orient.
Les réserves de métaux utilisés dans la fabrication[...]
L’agriculture : un secteur clé en mutation
La Chine est la plus grande économie agricole du monde, mais le pays doit nourrir environ 20 % de la population de la planète en ne disposant que de 9 % des terres arables et de 6 % des ressources en eau.
L’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche représentent à peu près 8 % du PIB de la Chine (2017), proportion beaucoup plus élevée que dans les pays développés. Le secteur agricole emploie encore officiellement près de 27 % de la population active totale, mais ce pourcentage diminue de manière constante depuis le début des réformes. Ces chiffres révèlent donc un pays toujours en voie de transformation.
La production de céréales, de coton, d’arachides, de colza, de thé et de pommes de terre se classe aujourd’hui au premier rang mondial, tandis que celles[...]
L’industrie : la montée en gamme technologique
La construction et l’industrie représentaient environ 40 % du PIB de la Chine en 2017. Environ 27 % de la population active chinoise travaille dans ce secteur.
La part de l’industrie dans le PIB est supérieure à celle de pays comme l’Inde, le Japon, les États-Unis ou le Brésil. La Chine est un des principaux producteurs mondiaux de biens industriels, y compris le traitement du minerai, les métaux traités, le pétrole, le ciment, le charbon, les produits chimiques et les engrais. C’est aussi un leader dans la fabrication de machines, d’armements et de textiles. La Chine est un acteur important de la transformation des aliments et un fabricant d’équipements de télécommunications de premier plan. Les secteurs de l’automobile, du transport ferroviaire, de la construction navale et aérienne ont connu des progrès rapides depuis le début des années 2000, la Chine apparaissant dans certains cas (la construction ferroviaire) comme un concurrent sérieux des pays développés.[...]
Les services : l’avenir de la puissance économique chinoise
Le secteur tertiaire (services) chinois, qui emploie 45 % de la force de travail, a doublé de taille depuis les années 2000 pour représenter la moitié du PIB annuel en 2017. Porté par des activités extrêmement dynamiques, il a dépassé pour la première fois le secteur secondaire en 2013. Le développement très rapide du tertiaire est lié aussi, entre autres, à celui du tourisme intérieur, qui concerne plusieurs millions de personnes par an. Cet essor, qui draine les Chinois vers les principales villes du pays, les lieux historiques et les « zones[...]
La Chine entre dangers et défis
La rapidité de l’essor économique a également engendré de fortes inégalités, une urbanisation forcenée et des problèmes environnementaux, qui sont autant de défis à relever pour la Chine.
Par ailleurs, la dette publique est particulièrement élevée (notamment au niveau local), ce qui suscite l’inquiétude des pays occidentaux partenaires économiques de la Chine. D’importants ajustements sont nécessaires pour que la croissance de la Chine soit durable. L’expérience montre qu’il peut être plus difficile de passer d’un revenu moyen à un revenu élevé que de passer d’un revenu faible à un revenu moyen. L’objectif annuel de croissance du 13e Plan quinquennal (2016-2020) est de 6,5 %. Mais, d’une part, la croissance réelle pourrait être moins forte qu’annoncée et, d’autre part, les économistes occidentaux sont divisés sur la capacité de la Chine à maintenir la dynamique de croissance dans un contexte international de moins en moins[...]
Histoire de la Chine
La période préimpériale
La paléontologie atteste de la présence d’hominidés (Homo erectus) en Chine entre 1,7 et 2,1 millions d’années.
Selon la tradition chinoise, la dynastie des Xia aurait constitué au IIIe millénaire avant J.-C. le premier État chinois, mais aucune trace archéologique ne permet de le confirmer avec certitude. La réalité de la dynastie Shang (vers 1766-vers 1045 av. J.-C.) est quant à elle attestée par des documents écrits sur des écailles de tortues ou des os.
La dynastie Shang est probablement renversée par la dynastie des Zhou occidentaux (vers 1045-771[...]
La Chine impériale
Des Qin au Sui : un empire en quête d’unité
Shi Huangdi, le premier empereur (221-210 av. J.-C.), met un terme à ce que l’on appelle parfois la période féodale, dominée par des fiefs, et réorganise la Chine en préfectures et districts sous le contrôle du pouvoir central. Pour se défendre contre les tribus nomades protomongoles venues de l’ouest, Shi Huangdi relie les murs fortifiés des États féodaux et fait construire la Grande Muraille. Il installe un régime très autoritaire. À la fin de son règne, la Chine compte probablement près de 40 millions d’habitants.
Importante dans son rôle d’unification du territoire, la dynastie Qin est brève, à peine quinze ans. Sous les Han qui lui succèdent (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.), la Chine s’étend vers l’ouest, les tribus nomades sont repoussées[...]
Des Tang au Ming : la Chine entre unité et division
Sous les premiers empereurs de la nouvelle dynastie Tang (618-907), en particulier sous l’empereur Taizong (626-649), la Chine accroît sa puissance. Le système bureaucratique se développe, les concours pour le recrutement des fonctionnaires sont la norme. Un système de routes rayonne depuis la capitale Chang’an, des guerres victorieuses sont menées en Asie centrale, la Chine devient le centre culturel et économique de l’Asie. La poésie et la peinture s’épanouissent, en particulier sous l’empereur Xuanzong (712-756). Les rébellions militaires successives, l’émergence de bandes de pillards dans de nombreuses régions du pays portée par le mécontentement lié au délitement de l’administration et aux famines conduisent à la chute des Tang et à une période de partition (907-960) sous les Cinq Dynasties, dans le nord, et les Dix Royaumes, au sud. L’unité du pays est rétablie par les dynasties des Song du Nord (960-1127) et du Sud (1127-1279). Mais les tribus mongoles avaient contraint les Song du Nord à abandonner leur capitale, Kaifeng, au profit de Hangzhou, plus au sud. La nouvelle capitale tombe à son tour aux mains des Mongols, entraînant la fin de l’empire des Song.
En 1279, sous le commandement de Kubilaï Khan, petit-fils[...]
Les Qing : la Chine face à l’Occident
La dynastie Ming est renversée par les Mandchous qui établissent la dernière dynastie impériale, les Qing (1644-1911). Le premier siècle et demi de domination mandchoue est une période de stabilité et de renforcement du pouvoir, avec les règnes de Kangxi et Qianlong. Quoique les Mandchous règnent en conquérants, ils adoptent la culture chinoise indigène et le système bureaucratique. Sous la domination mandchoue, les territoires chinois connaissent une expansion importante et comprennent, entre autres, la Mandchourie, la Mongolie, le Tibet, Taïwan et le Turkestan oriental en Asie centrale (actuel Xinjiang). La population passe de plus de 300 millions d’habitants en 1750 à plus de 400 millions un siècle plus tard.
À la fin du XVIIIe siècle, un seul port, Canton, est ouvert aux étrangers, et le commerce est très limité. L’insistance des Britanniques en faveur d’un accroissement des échanges et l’interdiction par la Chine des importations d’opium en provenance de l’Inde britannique aboutissent à la guerre de l’opium (1839-1842), lors de laquelle la Chine est vaincue. Par le traité de Nankin (1842), cinq ports (dont Canton et Shanghai[...]
De la première révolution chinoise à la fondation de la République populaire de Chine
Une révolution visant à instaurer la République renverse la dynastie mandchoue ; elle débute en 1911 dans le contexte d’une protestation contre un projet du gouvernement de nationaliser les chemins de fer chinois avec l’aide de financiers étrangers. En février 1912, l’impératrice douairière Long Yu signe le décret d’abdication du jeune Puyi, le dernier empereur de Chine. La république chinoise, brièvement gouvernée par Sun Yat-sen (qui a créé en 1912 et dirige le Guomindang, le parti nationaliste), puis Yuan Shikai, entre dans une période de conflits internes. Pékin participe à la Première Guerre mondiale aux côtés des Alliés à partir de 1917. En 1919, le traité de Versailles cède pourtant au Japon les possessions de l’Allemagne dans le Shandong, déclenchant le mouvement de protestation du 4 mai à Pékin et dans les grandes villes.
La guerre civile ne cesse de s’intensifier. Dans le Sud, à Canton, les nationalistes alliés aux communistes (le Parti communiste chinois, PCC, a été fondé dans la concession française de Shanghai en 1921) et soutenus par la Russie, constituent un parti discipliné. Après la mort de Sun en 1925, son successeur, Tchang Kai-chek, unifie le pays en 1928 et fixe sa capitale à Pékin.[...]
La Chine de Mao Zedong
Un nouvel ordre politique et économique largement inspiré de l’exemple soviétique, dans lequel le parti communiste monopolise le pouvoir, est rapidement mis en place en Chine. Mao Zedong devient le président du gouvernement provisoire puis de la République populaire instaurée en 1954. Moscou et Pékin signent en outre un traité de défense mutuelle, le 15 février 1950. Mais les débuts du régime sont mouvementés : les troupes chinoises participent à la guerre de Corée en juin 1950 et, à l’automne, elles pénètrent au Tibet, qui avait déclaré son indépendance après le renversement de la dynastie mandchoue en 1912. L’occupation du Tibet conduit à la fuite du dalaï-lama en Inde en 1959.
En 1958, Mao rompt avec le modèle économique soviétique et annonce le « Grand Bond en avant », qui vise à augmenter rapidement la production industrielle et agricole ; les résultats sont désastreux. Le programme se conclut par une famine (1959-1961) qui cause la mort de 20 à 40 millions de personnes.
Les relations sino-soviétiques se détériorent fortement à partir de la fin des années 1950 et, en août 1960, les Soviétiques retirent tous leurs conseillers de Chine. Durant cette période, les troupes chinoises affrontent également l’armée indienne à plusieurs reprises en raison de conflits frontaliers. En 1964, la Chine devient une puissance nucléaire.
Sur le plan intérieur, après l’échec du Grand Bond en avant, le président de la République Liu Shaoqi et le secrétaire général du PCC, Deng Xiaoping, prennent la direction des affaires et adoptent une politique économique pragmatique. Insatisfait de la nouvelle orientation du régime et de son autorité limitée, Mao lance, au printemps 1966, la Grande Révolution culturelle. Sous couvert de lutte contre la bureaucratie et les éléments droitiers au sein[...]
L’après-Mao
À la mort de Mao Zedong, le 9 septembre 1976, Hua Guofeng est désigné secrétaire général du parti. Un mois plus tard, la bande des quatre est arrêtée et, au début de 1977, Deng Xiaoping revient au gouvernement. En 1982, une nouvelle Constitution est rédigée. La voie des réformes économiques est confirmée.
Le temps des réformes et de la paix
Des proches de Deng accèdent aux postes les plus importants du pays. Les réformes économiques débutent dans les campagnes avec l’introduction du système de responsabilité des ménages en remplacement de l’agriculture collective. Alors que le niveau de vie dans les espaces ruraux progresse, les réformes de l’économie urbaine, plus complexes, commencent au milieu des années 1980 : il s’agit de sortir de l’économie planifiée au profit de l’économie de marché. Parallèlement, les Chinois poursuivent une politique d’ouverture vers l’extérieur, de création de zones économiques spéciales et d’encouragement des investissements étrangers.
Dans les années 1980 et 1990, la Chine tente de se rapprocher des États voisins, malgré une courte guerre contre le Vietnam en 1979. Des accords sont conclus avec le Royaume-Uni en 1984 pour le retour de Hong Kong à la Chine en 1997, et avec le Portugal en 1987 pour celui de Macao en 1999. En mai 1989, le président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev se rend à Pékin pour le premier sommet sino-soviétique depuis 1959.
Jusqu’en 1989, les réformes économiques s’accompagnent d’une ouverture relative sur le plan des idées et des arts. Une série de mouvements sociaux et politiques critiquent les réformes. Le mouvement du mur de la Démocratie à Pékin (1978-1979) fait émerger des revendications en faveur d’une « cinquième modernisation » : la démocratie. À la fin de 1988, des problèmes économiques, dont une forte inflation (hausse des prix), imposent un ralentissement des réformes.
Tian’anmen et ses conséquences
Après le décès, en avril 1989, d’un ancien dirigeant du parti favorable aux réformes, les étudiants de Pékin décident de l’honorer et demandent un gouvernement plus démocratique. La population urbaine, mécontente de l’inflation élevée et de l’ampleur de la corruption, soutient largement les étudiants et, le 17 mai, les manifestations rassemblent un million de personnes à Pékin. Le 4 juin 1989, l’armée tire sur la foule et parvient sur la place Tian’anmen, place centrale de Pékin, où campent les étudiants. L’intervention fait environ 2 000 morts.
À la suite des événements de Tian’anmen, Deng Xiaoping se retire de la scène publique, mais conserve une autorité incontestable sur le parti. Le pouvoir officiel échoit à Jiang Zemin, ancien maire de Shanghai. Son mandat est marqué par la reprise de la croissance économique. En 1992 se met en place un « système socialiste aux caractéristiques chinoises », mélange d’économie d’État et de marché.
Les dirigeants changent (Deng meurt en 1997), mais les réformes économiques continuent,[...]
Vie institutionnelle et politique de la Chine
Le système politique chinois est un régime autoritaire qui repose sur trois piliers : le Parti communiste, l’État et l’Armée populaire de libération. Contrairement aux régimes démocratiques occidentaux dans lesquels l’État englobe les autres fonctions, c’est le parti qui est prééminent en Chine. L’État[...]
Le parti
Le Parti communiste chinois (PCC) est organisé sur la base du « centralisme démocratique », un système qui associe la libre discussion à la base et le contrôle exercé par le centre : en réalité le pouvoir est concentré au sommet du parti. Au-dessus des unités locales, ou cellules, se trouve une structure pyramidale du parti à tous les niveaux. Hors des sessions annuelles, la direction[...]
L’État
Le 4 décembre 1982, la Chine a adopté sa quatrième Constitution. En théorie, l’organe suprême du pouvoir de l’État est l’Assemblée nationale populaire (ANP), qui est investie du pouvoir législatif. La Constitution stipule toutefois que l’Assemblée doit fonctionner sous la direction du Parti communiste chinois. L’ANP se réunit chaque année pendant environ deux semaines pour examiner les grandes orientations politiques (fixées par le parti), adopter de nouvelles lois et[...]
L’Armée
L’Armée populaire de libération est contrôlée par la Commission militaire centrale (CMC), composée de généraux et du président de la République (qui préside les réunions). La CMC met en œuvre les orientations[...]
La Chine, nouvelle superpuissance ?
La concentration des pouvoirs entre les mains de Xi Jinping se traduit sur le plan international par une offensive tous azimuts.
Xi Jinping revient progressivement sur la politique de prudence de ses prédécesseurs, la Chine s’affirme ainsi avec plus de force, en mer de Chine notamment, où les revendications sur un certain nombre d’îles conduisent à des tensions parfois vives avec plusieurs pays voisins (Japon, Vietnam), sans parler des États-Unis, soucieux de ne pas laisser la Chine affirmer sa domination sur la région et sur les routes maritimes commerciales. L’influence chinoise dans le monde s’accroît avec des investissements massifs, notamment dans le cadre du projet des « nouvelles routes de la soie », et l’ouverture d’une première[...]
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