Le 25 juin 1950, la Corée du Nord lança une offensive générale contre la Corée du Sud. Dans le contexte de la guerre froide, ce conflit, qui dura trois ans, prit la tournure d’une guerre internationale localisée, impliquant notamment les États-Unis et la Chine.
Après la Seconde Guerre mondiale, la Corée est occupée par les Soviétiques au nord et par les Américains au sud. En 1948 naissent officiellement, de part et d’autre du 38e parallèle nord, deux États distincts et bientôt rivaux : la Corée du Nord de Kim Il-sung, communiste ; la Corée du Sud de Syngman Rhee, soutenue par les États-Unis.
Le 25 juin 1950, les troupes nord-coréennes envahissent la Corée du Sud. Les États-Unis, profitant du boycottage de l’ONU par l’URSS, obtiennent du Conseil de sécurité l’intervention d’un contingent international. Celui-ci est en fait majoritairement composé de soldats américains et il est dirigé par le général Douglas MacArthur.
La contre-offensive américaine, à partir de septembre 1950, repousse la Corée du Nord à l’intérieur de ses frontières, ce qui entraîne l’intervention de la république populaire de Chine en octobre 1950. Les États-Unis ayant renoncé à utiliser l’arme atomique contre la Chine, malgré l’avis de MacArthur qui y était favorable, le front se stabilise au printemps de 1951.
Après deux ans de négociations, un armistice est signé le 27 juillet 1953 à Panmunjom : il fixe une nouvelle ligne de démarcation proche du 38e parallèle nord et entérine plus ou moins la situation initiale.
La guerre de Corée marque l’extension de la guerre froide à l’Asie, renforce l’image internationale de la Chine populaire qui a su faire face à l’armée nord-américaine, et décrédibilise l’ONU qui semble désormais servir les intérêts des États-Unis.
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