Le 23 mai 1951, après l’invasion du Tibet par l’armée chinoise, le gouvernement tibétain signa un traité qui réunit le pays à la Chine.
Le 7 octobre 1950, un an après la proclamation de la République populaire de Chine, Mao Zedong ordonne l’invasion militaire du Tibet. Le nouveau régime considère en effet le Tibet comme une province chinoise. Pour lui, l’indépendance du Tibet n’est qu’une fiction créée par les Occidentaux.
Le 23 mai 1951, un traité sino-tibétain intègre officiellement le Tibet à la Chine communiste. Il prévoit néanmoins le respect de la religion bouddhique et des droits du dalaï-lama.
Dans les années 1950 s’opère une profonde transformation du Tibet traditionnel, qui entre dans une phase de modernisation accélérée (constructions de routes, d’aéroports, etc.).
Mais, en 1959, le compromis est rompu lorsque la Chine réprime un sursaut de la résistance tibétaine, contraignant le dalaï-lama à fuir le pays pour l’Inde. Débute alors une période de mise au pas, marquée notamment par la répression systématique de toute forme d’opposition et par un anticléricalisme forcené. [...]
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