Au théâtre, le dénouement désigne la fin d’une pièce : c’est le moment, très important, où l’intrigue et ses conflits se résolvent. Le terme répond parfaitement à l’expression « nœud dramatique », laquelle renvoie au moment de la pièce où l’histoire atteint son point culminant et où les problèmes, comme des fils, se nouent étroitement les uns aux autres.
Dans le théâtre classique du 17e siècle, le dénouement était codifié. Il fallait qu’il soit complet et rapide, c’est-à-dire que le sort de tous les protagonistes soit réglé et qu’il n’occupe pas tout l’acte final. De plus, il était admis qu’un dénouement reposant sur un deus ex machina (intervention divine ou de caractère providentiel) allait à l’encontre de la vraisemblance requise par les règles de l’époque. Aussi, il ne fallait pas qu’un personnage, un événement, une révélation inattendus viennent mettre fin à l’intrigue d’une manière jugée artificielle. Pourtant, l’œuvre de Molière offre plusieurs exemples de [...]
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