Le suffrage universel est le vote de l’ensemble des citoyens d’un pays. Il permet l’expression de la volonté du peuple dans un régime démocratique.
Historiquement, dans les États modernes occidentaux, le suffrage, c’est-à-dire le droit de vote, fut d’abord restreint. Le plus souvent, seules les personnes qui payaient assez d’impôts ou qui possédaient un bien immobilier d’une valeur suffisante étaient autorisées à voter. On appelle ce système électoral le suffrage censitaire. L’évolution a permis l’élargissement du corps électoral, c’est-à-dire du nombre de personnes pouvant voter, par l’abaissement du montant de l’impôt nécessaire pour être électeur.
En France, la Constitution de 1793 établit le suffrage universel masculin pour la première fois. Mais cette Constitution n’est jamais appliquée. La Deuxième République rétablit en 1848 le suffrage universel. Malgré cette appellation, une partie de la population est alors exclue du droit de vote, soit en raison de son activité (militaires et clergé), soit en raison de son sexe (les femmes ne votent pas). La France reconnaît le droit de vote des femmes après la Seconde Guerre mondiale, en 1944.
Aujourd’hui, le suffrage universel permet à tout citoyen de voter dès lors qu’il est inscrit sur les listes électorales, qu’il est majeur, titulaire de ses droits civiques et de nationalité française. Par ailleurs, les citoyens de l’Union européenne résidant en France peuvent voter aux élections locales et européennes. Enfin, pour les élections municipales, la question[...]
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