On appelle « roman d’analyse » une catégorie de romans qui donne la priorité à la description et à l’étude des mouvements de l’âme et de l’esprit, par opposition à ce qui relève de l’action physique ou des réactions physiologiques. On parle encore, pour ce type de fiction romanesque, de « roman psychologique ».
Dans la Préface à Pierre et Jean, Guy de Maupassant précise que le roman d’analyse veut dévoiler « tous les mobiles les plus secrets qui déterminent nos actions, en n’accordant au fait lui-même qu’une importance secondaire ». On est là à l’opposé de ce que proposent le « roman de mœurs » ou le « roman d’aventures ». Dans un roman d’analyse, l’auteur recourt à deux techniques narratives particulières : le « monologue intérieur », quand un personnage se parle à lui-même et nous découvre son univers intérieur ; le « style indirect », lorsque le narrateur commente les paroles et les pensées de son personnage.
On peut considérer La Princesse[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter