Le terme « épistolaire » vient du latin epistola,mot signifiant « épître », un synonyme de « lettre ». La littérature épistolaire regroupe[...]
La lettre ouverte
La lettre ouverte est destinée à être publiée dans un recueil ou un journal. L’auteur imagine une relation épistolaire pour construire un discours en réalité destiné à un public qu’il va essayer de persuader ou de convaincre (LesProvinciales de Pascal, 1656 ; Lettres philosophiques de Voltaire, 1734). L’essor de la presse au XIXe siècle permet de toucher un nombre toujours croissant de lecteurs. L’exemple le plus fameux en est donné en 1898 : en pleine affaire Dreyfus, [...]
La correspondance privée
Cette expression désigne des correspondances personnelles d’écrivains, d’artistes ou de personnages célèbres (comme les amants Héloïse et Abélard), en principe non destinées à la publication. Parmi celles-ci figurent la Correspondance de Mme de Sévigné (XVIIe siècle), celles du romancier Gustave Flaubert (XIXe siècle) et du peintre Vincent Van Gogh, ou encore[...]
Le roman épistolaire
Dans un roman épistolaire, le récit se construit par le jeu d’une correspondance fictive, mais prétendue réelle par l’auteur : celui-ci feint d’avoir recueilli des lettres qu’il n’aurait pas écrites. Parfois, le nom de l’auteur s’efface, comme dans les Lettres portugaises (1669), publié par Guilleragues sous anonymat, et attribué à cet auteur seulement trois cents ans plus tard. Le XVIIIe siècle est le véritable âge d’or du genre : Lettres persanes de Montesquieu (1721), Julie, oula Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau (1761), Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos (1782) en constituent les sommets. Même s’il est encore utilisé par Balzac au XIXe siècle, le genre décline[...]
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