Le Paléozoïque, autrefois appelé ère primaire, a été défini au XIXe siècle comme l’ère (période de temps géologique) de la « vie ancienne ». C’est l’ère la plus ancienne de l’éon Phanérozoïque.
En effet, dans les années 1800, on n’avait pas encore trouvé de fossiles plus vieux que le Paléozoïque, et on pensait donc que la vie était apparue au début de cette ère. On s’est aperçu ensuite que ce qu’on prenait pour l’apparition de la vie ne correspond en fait qu’à l’apparition de fossiles en abondance.
Le Paléozoïque[...]
La valse des continents
Au début du Paléozoïque, la Terre comptait 4 continents importants : au sud, le Gondwana, le plus grand de tous (approximativement constitué de ce qui est maintenant l’Amérique du Sud, l’Afrique, L’Inde, l’Arabie, l’Australie et l’Antarctique), au nord, la Siberia (la future Asie), la Baltica (la future Europe) et la Laurentia (la future Amérique du Nord) ; ceux-ci étaient séparés par des océans. Ces océans se sont d’abord agrandis (par écartement des plaques lithosphériques mobiles à la surface de la Terre). Puis le mouvement s’est inversé, et les continents se sont alors rapprochés et ont fini par entrer en collision.
C’est lors de collisions entre les continents que se forment la majorité des chaînes de montagnes : au cours du Paléozoïque, 3 chaînes de montagnes (maintenant érodées) se sont formées. La [...]
Le climat au Paléozoïque
Le climat de la Terre au Paléozoïque n’était pas très différent du climat actuel, c’est-à-dire froid aux pôles et chaud à l’équateur. Mais il était en moyenne plus chaud que maintenant : pendant la plus grande partie du Paléozoïque, il n’y avait pas de glaciers aux pôles. Deux époques glaciaires sont toutefois venues interrompre cette relative douceur. Le pôle Sud a alors été recouvert d’une calotte glaciaire (à cette époque, il n’y avait pas de continent au pôle Nord, donc il ne pouvait pas y avoir de calotte glaciaire). La première [...]
La vie au Paléozoïque
Au début du Paléozoïque, c’est-à-dire au début du Cambrien (- 542 Ma), la vie n’existait que dans le milieu aquatique (les bactéries terrestres mises à part). C’était une vie relativement peu variée, représentée par des algues et de petits animaux simples, avec peu de parties dures. Entre - 542 et - 520 Ma, les animaux se sont énormément diversifiés et complexifiés, avec une augmentation importante du nombre des individus à coquille, carapace et squelette. On parle alors d’explosion cambrienne. Les gisements de Chengjiang (Chine) et de Burgess (Canada), qui renferment des fossiles particulièrement bien conservés, ont permis de se faire une idée de la vie à cette époque. Sur ces sites paléontologiques, tous les grands groupes animaux sont présents, même les vertébrés, qui sont représentés par de petits poissons « cartilagineux ».
Après le Cambrien, les grands groupes ont continué de se diversifier : grande variété d’arthropodes (trilobites, crustacés...), de mollusques (nautiles), de coraux, d’échinodermes (oursins...), de poissons...
Un fait important s’est produit à l’Ordovicien, vers - 450 Ma : l’apparition des premières plantes terrestres, qui sont venues coloniser les surfaces émergées. Ce furent d’abord des algues terrestres, puis des mousses et, enfin, des végétaux de plus en plus complexes (fougères, arbres...). Le déploiement progressif du couvert végétal et le développement des sols[...]
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