Au début du 20e siècle, la génétique se développe sous l’influence de la redécouverte des lois de Mendel et de la formulation de la théorie chromosomique de l’hérédité. Il devient nécessaire d’unifier le vocabulaire utilisé, en le resserrant sur la fonction de l’hérédité : la transmission des caractères. L’Anglais William Bateson crée en 1905 le mot « génétique » ; le Danois Wilhelm Johannsen crée en 1909 le mot « gène ».[...]
Le génotype comprend toute l’information génétique
Avec les progrès immenses de la génétique et, surtout, de la biologie moléculaire, le contenu du mot génotype s’est précisé. Le génotype désigne désormais l’ensemble de l’information génétique de l’organisme. Il est porté par le génome de ce même organisme, c’est-à-dire par la séquence en nucléotides de la totalité de l’ADN chromosomique. Il comprend donc tous les gènes de chacun des chromosomes, y compris les gènes qui contrôlent l’activité d’autres gènes ainsi que les nombreuses séquences d’ADN dont on ne connaît[...]
Traduction du génotype en phénotype
Le génotype va déterminer les caractères héréditaires de l’organisme (ceux qui seront ensuite transmis à la génération suivante). L’organisme, tant au cours de son développement que lorsqu’il est adulte, va se définir par un ensemble de caractères physiques et comportementaux observables : cet ensemble est appelé le phénotype. Les caractères phénotypiques ne concernent pas seulement l’apparence extérieure. Ils peuvent également concerner les cellules ou les molécules. La diversité observée pour un caractère reflète la diversité apportée par le rassemblement des apports maternel et paternel : le gène paternel, qui code pour la couleur des cheveux, est rarement totalement[...]
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