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BIOLOGIE MOLÉCULAIRE

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François Jacob - crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images

François Jacob

L’expression « biologie moléculaire » fut créée en 1938 par un responsable de la fondation Rockefeller aux États-Unis. Cette fondation subventionnait de nombreux laboratoires de biologie et de médecine, et elle contribua de manière importante à l’évolution de ces disciplines.

Pour exprimer le fait que la biologie devait cesser d’être seulement la description des êtres vivants, mais qu’elle devait passer par l’étude des molécules qui composent les êtres vivants,[...]

Une révolution dans la manière de penser la biologie

Dans l’expression « biologie moléculaire », c’est le mot « moléculaire » qui est emblématique de l’évolution actuelle de l’ensemble de la biologie. On parle en effet désormais de biologie moléculaire de la cellule, et non plus de biologie cellulaire, de génétique moléculaire et[...]

Les causes de la révolution moléculaire en biologie

Cette véritable révolution intellectuelle est due à 3 causes principales.

La première est la compréhension, au niveau des molécules, des mécanismes qui lient l’information génétique à n’importe quel phénomène vivant (définition initiale de la biologie moléculaire).

La deuxième est liée au fait que les techniques utilisées pour comprendre ces mécanismes se sont généralisées à l’étude de tous les aspects de la biologie. Elles ont ainsi permis d’isoler les gènes responsables de tel ou tel phénomène, de les étudier, et d’obtenir leurs produits en quantité ( génie génétique) pour étudier leur fonctionnement. Il est devenu possible, à partir de traces, de reconstituer le patrimoine héréditaire de l’homme de Néandertal et d’examiner ses liens avec[...]

Des conséquences imprévues

Désormais, ce sont les techniques de la biologie moléculaire qui amplifient les conséquences de cette véritable révolution, en s’étendant à tous les domaines de la biologie, y compris l’évolution et l’écologie. Leur extension à la médecine permet, du moins en théorie, d’envisager des[...]

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Pour citer cet article

Encyclopædia Universalis. BIOLOGIE MOLÉCULAIRE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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    L’ADN (acide désoxyribonucléique) est le support matériel de l’hérédité chez tous les organismes vivants (sauf quelques virus). Dans la cellule, l’ADN est enroulé sur lui-même avec des protéines dans les chromosomes. L’ADN des chromosomes est recopié exactement au cours des divisions cellulaires. Les cellules filles possèdent donc exactement la même information génétique que la cellule mère [...]

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    Dans l’hérédité chromosomique, un gène est une région précise d’un chromosome qui définit un caractère héréditaire précis et en assure la transmission. Le gène est une sorte d’unité d’information génétique, transmise avec le chromosome qui le porte lors de la division cellulaire, et enfin transmise à la descendance lors de la reproduction. Le mot « gène » a été crée par le Danois Wilhelm [...]

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    Les substances qui composent les cellules vivantes sont classées en 4 grandes familles : les acides nucléiques ; les glucides (ou substances composées de sucres) ; les lipides (ou substances grasses) ; les protéines. Les protéines sont des molécules le plus souvent géantes. Elles sont construites par l’assemblage de quelques dizaines à quelques milliers de 20 molécules plus simples, mais chacune différente de l’autre : les 20 acides aminés [...]