PESTICIDES

Les pesticides sont principalement utilisés en agriculture pour lutter contre les êtres vivants qui menacent les plantes cultivées et les animaux[...]

Effets directs sur la santé humaine

Chez l’homme, les pesticides peuvent provoquer des intoxications aiguës, avec irritations de la peau, vomissements et diarrhées, en cas de contact direct ou d’absorption par les voies digestives ou respiratoires. Certains peuvent même conduire à une mort rapide. Les liens de cause à effet entre l’exposition aux pesticides et diverses maladies chroniques ne sont pas forcément prouvés,[...]

Effets combinés sur l’environnement et la santé humaine

La plupart des pesticides épandus n’atteignent pas leurs cibles : certaines matières se volatilisent dans l’air, mais la plupart tombent au sol et y pénètrent avec l’eau de pluie. Là, certaines molécules de pesticides peuvent être transformées en produits inoffensifs. Mais d’autres molécules, nocives, restent inchangées ou bien sont transformées en d’autres produits qui, à leur tour, peuvent être toxiques. Dès lors que ces substances restent dans le sol ou sont entraînées dans l’eau, elles viennent polluer l’environnement. Elles peuvent alors entrer dans[...]

Autres effets sur l’environnement

Les pesticides ne tuent pas seulement les ennemis des cultures. Plusieurs espèces de plantes ou d’animaux, y compris des espèces utiles comme les abeilles, peuvent être touchées par ces produits. C’est pourquoi la Commission européenne a décidé de restreindre l’utilisation de certains insecticides suspectés d’être dangereux pour les abeilles.

Un autre inconvénient des pesticides[...]

Réglementation

Compte tenu de tous ces effets négatifs avérés et de ces risques, tout pesticide doit recevoir une autorisation avant d’être mis en vente. Cette autorisation, temporaire mais renouvelable, repose sur des tests d’efficacité et de toxicité pour les humains, les animaux et l’environnement. Mais beaucoup d’observateurs, y compris[...]

Réduire l’usage des pesticides

En 2008, en France, le ministère de l’Agriculture avait lancé un plan - appelé Écophyto 2018 - qui visait à réduire de 50 %, d’ici à 2018, les quantités de matières actives utilisées. Constatant que celui-ci ne sera pas tenu, une nouvelle version de ce plan a été lancée en 2015 avec le même objectif décalé à 2025. De tels programmes supposent de recourir à la « lutte intégrée », c’est-à-dire à une combinaison de moyens pour lutter contre les ravageurs. Ainsi, la lutte intégrée comporte[...]