Dans la littérature grecque de l’Antiquité, l’ode est une composition lyrique en strophes destinée à être chantée. Le mot grec ôdè désignait aussi bien les chants de Pindare, au style élevé, célébrant les exploits des athlètes des Jeux, que les chansons plus légères d’Anacréon. Les poètes latins Horace et Catulle (Ier siècle av. J.-C.) imitent cette forme dans leurs poésies lyriques.
À la Renaissance, les poètes français de la Pléiade remettent l’ode au goût du jour. Il s’agit alors de renouer avec la culture de l’Antiquité, comme le préconise Joachim du Bellay dans le manifesteDéfense et illustration de la langue française. Pierre de Ronsard publie plusieurs recueils[...]
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