La messe est, pour les catholiques, la cérémonie qui célèbre l’eucharistie (consécration du pain et du vin, qui deviennent corps et sang du Christ).
Musicalement, la messe se divise en 2 parties, qui s’interpénètrent : l’ordinaire (ou commun) et le propre. L’ordinaire comporte 5 parties. Son texte est en latin, du 4e siècle jusqu’au deuxième concile du Vatican (Vatican II, 1962-1965). Il est immuable, tout comme l’ordre des parties : kyrie (seule survivance du grec), gloria, credo, sanctus et agnus dei. La messe se termine par l’exhortation de l’Ite missa est (« Allez, la messe est dite »). Le propre de la messe désigne les 5 parties qui varient en fonction des fêtes religieuses : introït, graduel, alléluia, offertoire et communion.
Jusqu’au 12e siècle, la messe utilise le chant grégorien (ou plain-chant), qui est monodique (à l’unisson) et a cappella (sans accompagnement). Le chœur intervient selon le principe de l’antiphonie (en alternance avec l’assemblée) ou du chant responsorial (en réponse à un soliste). La messe évolue ensuite vers la polyphonie (voix multiples) et unit les chœurs à l’orchestre à partir du 18e siècle.
Les messes les plus célèbres sont l’œuvre de Guillaume de Machaut (Messe Notre-Dame, vers 1360), Josquin des Prés (Messe Pange lingua, vers 1515), Giovanni Pierluigi da Palestrina (Messedu pape Marcel, 1567), Jean-Sébastien Bach (Messe en simineur, 1749), Wolfgang Amadeus Mozart (Messe du couronnement, 1779), Ludwig van Beethoven (Missa Solemnis[...]
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