On peut faire remonter l’origine du moteur thermique aux travaux du physicien néerlandais Christiaan Huygens. Celui-ci réalisa, en 1673, à Paris, une expérience consistant à faire brûler de la poudre à canon dans un tuyau fermé à ses extrémités. À l’issue de la combustion, le tuyau était refroidi[...]
Les noms associés au développement de la machine à vapeur
Le Français Denis Papin, qui fut l’assistant de Huygens, remplaça la poudre à canon par de la vapeur qui, en se refroidissant, produisait le même effet d’aspiration du piston. Les machines à vapeur de Thomas Savery (1698) et de Thomas Newcomen (1712) utilisaient ce même principe d’aspiration pour puiser l’eau des mines et faciliter le travail des mineurs. James Watt, au cours des années 1770 et 1780, sut faire du moteur à vapeur une machine fonctionnelle utilisant cette fois[...]
Les noms associés au développement du moteur à combustion interne
En 1859, le Belge Étienne Lenoir dépose le brevet d’un « moteur à gaz et à air dilaté ». L’année suivante, il transforme le moteur d’une machine à vapeur en un moteur à combustion interne. À l’origine, ce moteur est à 2 temps, c’est-à-dire que son cycle s’effectue en 1 aller-retour du piston (2 courses). Dans la première demi-course, le piston aspire un mélange d’air et de gaz d’éclairage. Dans la demi-course suivante, ce mélange est enflammé par l’étincelle d’une bougie d’allumage, inventée par Lenoir. Les gaz se détendent et repoussent le piston. La course de retour du piston permet l’expulsion des gaz brûlés de l’enceinte. Ce moteur a un très faible rendement, est peu fiable et difficile à refroidir.
En 1876, reprenant ses expériences sur le principe du cycle que Beau de Rochas avait imaginé en 1862, l’Allemand Nikolaus Otto parvient à construire le premier[...]
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