La fugue est une forme musicale fondée sur l’imitation, dans laquelle le thème mélodique passe successivement dans toutes les voix, d’égale importance. Son génie se découvre dans le déroulement des lignes mélodiques.
La fugue naît dans la seconde moitié du 17e siècle. Ses origines remontent au canon du 16e siècle. À la fin du 17e siècle, elle parvient à une première maturité dans l’œuvre des Allemands Dietrich Buxtehude et Johann Pachelbel. Au début du 18e siècle, Jean-Sébastien Bach porte le genre à son apogée : il compose de nombreuses fugues pour orgue, clavecin ou ensembles instrumentaux et vocaux. Par la suite, la fugue perd de son importance, car le principe de thème unique ne permet pas une exploitation conséquente de la logique musicale proposée par la tonalité.
La fugue comporte 3 mouvements : l’exposition, le développement et la strette. L’exposition présente le thème. La première voix énonce ce thème, appelé sujet. Elle le fait suivre d’un contre-sujet, en même temps que la seconde voix reprend le thème, alors baptisé réponse, en le transposant. Cette superposition du sujet et du contre-sujet, selon les règles du contrepoint (art de superposer[...]
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