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Jean-Sébastien Bach et la fugue

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Lorsque Jean-Sébastien Bach s'empare du genre de la fugue, au début du 18e siècle, il n'a plus qu'à codifier définitivement une forme qui, avec lui, atteint sa perfection.

Parmi tant et tant de fugues toutes plus exemplaires les unes que les autres que Jean-Sébastien Bach a composées, il faut citer : les 48 fugues (précédées d'autant de préludes) du Clavier bien tempéré, recueil qui restera longtemps encore le livre de chevet de tous les vrais musiciens ; l'Offrande musicale, où l'on peut étudier notamment le magnifique ricercare à 6 voix ; L'Art de la fugue, écrit de 1740 à 1748 et demeuré inachevé, véritable testament musical de Bach, dont les 16 fugues et les 4 canons représentent une somme inégalable ; la grande fugue de la Messe en si, et les merveilleuses fugues que Bach s'est amusé à insérer dans les 3 premières Sonates pour violon seul, et dans lesquelles sa virtuosité jongle avec les difficultés que lui oppose l'écriture pour un instrument qui de lui-même se refuse à être polyphonique ; enfin, les nombreuses fugues pour orgue, dont la variété d'inspiration et la qualité d'écriture éclatent autant que partout ailleurs.

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Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Jean-Sébastien Bach et la fugue [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )