L’histoire de la classification du monde vivant débute dès l’Antiquité. Depuis lors, de nombreux scientifiques ont travaillé, en se fondant sur de nouveaux critères, pour[...]
La classification classique
La classification classique des êtres vivants repose sur l’existence ou l’absence de certains caractères. Par exemple, les organismes qui possèdent des vertèbres sont appelés vertébrés, et ceux qui n’en n’ont pas sont regroupés sous le nom d’invertébrés. Cette classification n’est plus utilisée aujourd’hui : elle est remplacée par la classification moderne, appelée encore classification phylogénétique. Toutefois, elle reste importante, car on la trouve encore dans de nombreux ouvrages. Plusieurs grands personnages sont à l’origine de cette classification et de son évolution.
Les premières classifications datent de l’Antiquité. En se fondant sur des caractéristiques visibles à l’œil nu, Aristote, philosophe grec ayant vécu au IVe siècle av. J.-C., classait les « êtres naturels » en 4 grands groupes : les minéraux, les végétaux, les animaux et l’homme. L’homme formait un groupe à part entière, car il était considéré comme l’être vivant le plus complexe après Dieu. Aristote évoquait déjà une complexification graduelle[...]
Vers la notion d’évolution et la nouvelle classification
Linné était créationniste, c’est-à-dire qu’il croyait que l’Univers, la Terre et la vie avaient été créés par une intelligence suprême, Dieu, et cela selon les descriptions établies dans la Bible. Il était également fixiste, c’est-à-dire qu’il pensait que les êtres vivants ne subissaient pas de transformations au cours du temps et que toutes les formes de vie existaient depuis la création.
Un siècle plus tard, le naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck publie, en 1809, la Philosophie zoologique. Il fonde le transformisme et il est le premier à parler de l’évolution des êtres vivants. Il propose 2 grandes lois. La première dit que le fait qu’un organe soit utilisé ou pas implique sa transformation. Il fait sa démonstration en expliquant que le cou des girafes a grandi parce que ces animaux avaient besoin d’atteindre les branches hautes des arbres pour bien se nourrir. La seconde loi met en évidence le fait qu’un caractère acquis par les parents se transmet aux enfants. Malgré des découvertes de plus en plus importantes de fossiles, Lamarck[...]
La classification moderne
C’est à partir de ces recherches sur l’évolution et la sélection naturelle que la classification moderne voit le jour. Celle-ci, fondée sur les relations de parenté entre les êtres vivants, repose sur la constitution de groupes dit « monophylétiques », c’est-à-dire, composés d’un ancêtre et de ses descendants[...]
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