Les guerres de Vendée sont des guerres civiles qui ont opposé partisans et adversaires de la Révolution française de 1793 à 1796, dans l’ouest de la France, en Vendée et dans les régions voisines du Maine-et-Loire, de l’Anjou et du Poitou. Dans le même temps, des mouvements contre-révolutionnaires (appelées « chouanneries ») se développent aussi en Bretagne et en Normandie.
Les premières mesures de la République déçoivent rapidement les Vendéens. L’augmentation des impôts, la réquisition des grains, la Constitution civile du clergé puis l’exécution du roi provoquent le mécontentement du peuple vendéen, attaché à la terre et à la religion catholique.
En mars 1793, l’annonce de la levée en masse de 300 000 hommes pour renforcer l’armée républicaine aux frontières, et le tirage au sort des jeunes Vendéens pour la conscription déclenchent les hostilités. Les partisans des royalistes et les défenseurs du catholicisme se joignent aux insurgés. Ils forment une « armée catholique et royale ». Les premières victoires des contre-révolutionnaires menacent la stabilité de la République.
À partir du mois d’octobre 1793, les « Blancs » (nom donné aux contre-révolutionnaires, car ils arborent le drapeau blanc, symbole de la monarchie) sont toutefois stoppés par les « Bleus » (nom des troupes républicaines, en raison de la couleur de leur uniforme). La bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, permet aux républicains de reprendre le dessus.
Mais les affrontements se durcissent sous la Terreur. La Convention nationale prend[...]
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