La tonalité est le système d’organisation des sons qui constituent un morceau de musique. Elle indique sa couleur générale et peut exprimer, par exemple, la joie ou la mélancolie.
La tonalité est le résultat sonore de l’usage d’une gamme donnée, qui utilise un certain nombre d’ altérations ( dièses ou bémols) pour respecter l’échelle des intervalles entre 2 notes. Ces altérations sont écrites au début de chaque portée et forment ce qu’on appelle l’armure de la clé.
Pour écrire une pièce musicale dans la tonalité de la majeur, on utilise essentiellement les notes de cette gamme (la, si, do dièse, ré, mi, fa dièse, sol dièse), et plus particulièrement la tonique, la dominante et la sous-dominante (la, mi et ré). Avec ces notes, on construit de nombreux accords (ensemble d’au moins 3 sons simultanés), par exemple la-do dièse-mi, qu’on enchaîne pour créer un morceau.
À chaque tonalité majeure correspond une tonalité mineure relative, qui a les mêmes altérations à la clé. Un morceau en la majeur peut ainsi utiliser les notes de sa tonalité relative, fa dièse mineur (également 3 dièses, sur fa, do et sol), pour suggérer une couleur sonore différente. La modulation (passage durable d’une tonalité à une autre) peut notamment s’appuyer sur un accord pivot, commun aux 2 gammes.
Un musicien exercé reconnaîtra à la seule audition la tonalité d’un morceau. Il entend ainsi, dès les premières mesures, que la Cinquième Symphonie de Ludwig van Beethoven évolue dans la tonalité de do mineur; il le vérifiera par un simple coup d’œil jeté sur les 3 bémols (si, mi, la) qui, placés après la clé, renvoient à cette tonalité.
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