Gustav Mahler fut un compositeur autrichien qui vécut au tournant des 19e et 20e siècles. Ses symphonies portèrent l’ère romantique à son apogée et ouvrirent la voie aux évolutions musicales du 20e siècle. Un temps oubliées, elles seront redécouvertes au début des années 1960, notamment grâce aux efforts de son ami et disciple, le chef d’orchestre Bruno Walter.
Gustav Mahler naît le 7 juillet 1860 à Kaliste, en Bohême, dans l’Empire austro-hongrois (aujourd’hui en République tchèque). Montrant un don précoce pour la musique, il étudie au Conservatoire de Vienne de 1875 à 1878. Sa première œuvre importante, Le Dit de la plainte (Das klagende Lied), est rejetée par un jury. Il devient alors chef d’orchestre.
Après divers postes en Autriche, en Hongrie et en Allemagne, Mahler est directeur artistique de l’Opéra de la cour à Vienne de 1897 à 1907. Il élève considérablement le niveau de l’orchestre, mais ses exigences l’obligent à partir. Il est rapidement promu chef principal au Metropolitan Opera de New York, puis, en 1909, à l’Orchestre philharmonique de New York. Ses méthodes autoritaires l’obligent une fois encore à partir, en 1911. Malade, il meurt le 18 mai 1911, à Vienne.
Mahler dirige admirablement les opéras, mais compose uniquement des œuvres de nature symphonique ( lieder compris). Il connaît son premier triomphe avec la création de la Huitième Symphonie « Des Mille » (1910). Il meurt avant la création de ses 3 dernières œuvres : Le Chant de la Terre (Das Lied von der Erde), symphonie pour ténor et alto et orchestre composée de 6 lieder, la Neuvième Symphonie et la Dixième Symphonie, inachevée.
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