L’ immunologie est la branche de la biologie qui étudie comment le système immunitaire défend l’organisme contre une agression extérieure : virus, bactérie, parasite, champignon,[...]
Étude des mécanismes de la lutte contre les infections
On observa que, lorsqu’un sujet survivait à certaines maladies contagieuses telles que la variole, il ne contractait plus la maladie ensuite : c’est l’origine de l’immunologie.
Au début du 18e siècle, les Turcs transmettent en Occident une pratique chinoise : celle-ci consistait à inoculer un peu de la croûte d’une vésicule d’un malade varioleux convalescent à un sujet sain, pour éviter à ce dernier de contracter plus tard la variole. Mais cette méthode était marquée par de nombreux accidents.
À la fin du 18e siècle, le médecin[...]
Immunité adaptative et interactions entre cellules
La réponse contre la vaccine, induite dans le corps par l’introduction du virus, repose sur la production massive d’anticorps et de cellules spécifiques du virus de la vaccine, puis de leur mise en mémoire jusqu’à l’infection suivante. Elle est dite « adaptative », car liée à la présence d’un antigène étranger.
L’ étude des molécules dotées de cette capacité illimitée de reconnaissance (anticorps et récepteurs des cellules spécifiques) a dominé l’immunologie jusqu’à ce qu’on comprenne l’origine moléculaire de cette diversité[...]
Soi et non-soi, tolérance et auto-immunité
Comme le système immunitaire adaptatif reconnaît n’importe quel antigène, il doit en théorie reconnaître aussi les molécules du sujet (le soi immunologique) : c’est le cas dans les maladies dites auto-immunes.[...]
Immunité innée
L’importance des travaux sur l’immunité adaptative a longtemps fait ignorer que même les organismes les plus simples, comme l’hydre d’eau douce, savent se défendre contre les bactéries et les virus, alors qu’ils ne disposent pas d’immunité adaptative. En revanche, comme tous les animaux, ils possèdent un système immunitaire dit inné, capable de reconnaître immédiatement bactéries, virus et champignons, et de les éliminer.
L’étude de cette première ligne de défense de l’organisme, découverte par le scientifique ukrainien Élie Metchnikoff en 1887 mais peu poursuivie depuis lors, a pris de la vigueur[...]
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