L’espèce est l’unité de base de la classification du vivant. Elle est notamment décrite à partir de critères morphologiques (forme, taille, couleur, etc.), génétiques (reproduction, transmission des gènes), comportementaux et environnementaux (lieux de vie...). La notion d’espèce[...]
Définir l’espèce
Il existe donc plusieurs définitions de l’espèce, qui varient selon les disciplines. Par exemple, en paléontologie, les chercheurs ne disposent que de morceaux d’organismes fossilisés, parfois uniques, pour décrire des espèces. Il est difficile pour eux d’étudier tous les aspects du corps de ces animaux et de connaître avec précision leurs modes de vie et leur biotope (milieu dans lequel ils vivaient). Les paléontologues doivent donc utiliser une définition de l’espèce qui s’adapte à leur discipline.
La définition la plus couramment proposée est la définition biologique de l’espèce. Elle est inspirée par les travaux d’Ernst Mayr (1942) : une espèce regroupe sous le même nom des êtres vivants qui se ressemblent et qui peuvent se reproduire entre eux dans la nature pour donner une descendance viable et fertile.
Par exemple, l’âne et le cheval ne peuvent pas être réunis dans une même espèce car, entre autres, les descendants obtenus à l’issue de leur croisement sont viables mais ne peuvent pas se reproduire. Ils sont stériles. Ainsi, un âne croisé[...]
Les noms scientifiques des espèces
Au XVIIIe siècle, le naturaliste suédois Carl von Linné a mis en place des règles pour nommer les espèces. Celles-ci sont toujours utilisées aujourd’hui. Il s’agit de la nomenclature binominale. Le nom d’une espèce est constitué de deux mots latins écrits en italique : le premier définit le genre (qui s’écrit avec une majuscule), le second (qui s’écrit entièrement en minuscules) l’épithète spécifique.
Le genre regroupe donc plusieurs[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
