Le mot dogme vient par le latin d’un mot grec qui signifie « doctrine, opinion ». Aujourd’hui, il a pris dans l’usage courant un sens péjoratif proche de « préjugé ». Mais son sens est différent en religion, notamment dans l’Église chrétienne : il désigne un certain nombre de faits ou d’idées auxquels le fidèle doit croire.
Les dogmes de l’Église ont été pour la plupart élaborés par des conciles réunissant des évêques de plusieurs pays (sous la conduite du pape et, pour les plus anciens, de l’empereur romain chrétien). La plupart des conciles ont été réunis pour corriger des croyances que l’Église[...]
Développement du dogme
Les plus anciens points du dogme chrétien se présentent sous la forme de professions de foi : une liste d’articles de la foi (ce qu’il faut croire quand on est chrétien). Ces professions de foi, ou credo (« je crois » en latin), sont très anciennes. Elles sont toujours récitées par tous les chrétiens qui les reconnaissent, quelle que soit leur Église (catholiques, orthodoxes, protestants).
Le symbole de Nicée-Constantinople, rédigé au IVe siècle, insiste sur le fait que le Christ est à la fois entièrement humain (il est « engendré, non pas créé ») et entièrement Dieu (il est « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu »). Il précise la nature de l’Esprit saint (une des trois personnes de la Trinité : un seul Dieu, trois personnes). Il a été rédigé pour affirmer que les opinions contraires[...]
Dogmes récents de l’Église catholique
Des points de la foi catholique font leur apparition au cours de l’histoire et sont considérés comme vrais par des parties importantes de l’Église pendant des siècles. Certains de ces points sont intégrés tardivement aux dogmes catholiques, aux XIXe et XXe siècles.
- Le dogme de l’Immaculée Conception (1854) : la Vierge Marie, mère de Jésus, est née sans être marquée par le péché originel.
- Le dogme de l’infaillibilité du pape (1870) : le pape est infaillible quand il affirme au nom de l’Église un point touchant la foi (un dogme). Le pape n’a « utilisé » cette infaillibilité qu’une seule fois dans l’histoire, pour affirmer comme dogme une croyance populaire[...]
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