Toutes les religions, et plus généralement tous les groupes humains se sont donné le pouvoir d’exclure des temples ou de la communauté celui qui s’est rendu coupable d’un acte interdit. Chez les chrétiens, notamment chez les catholiques, cette exclusion prend la forme de l’excommunication, une peine que le catéchisme de l’Église catholique présente comme « la plus sévère ». Cette peine est rare.
L’excommunication n’interdit pas au fidèle qui est en frappé l’entrée de l’église et ne le retranche pas de la communauté des baptisés. Elle lui défend de recevoir (ou de célébrer[...]
L’excommunication dans l’histoire
Au cours de l’histoire, l’excommunication fut parfois utilisée à des fins politiques. En excommuniant un roi ou un noble, on libérait ses vassaux de leur devoir d’obéissance envers lui. Ainsi le roi Henri VIII d’Angleterre, qui s’est remarié en dehors de règles de l’Église et a aboli les ordres religieux dans son pays, est excommunié par le pape en 1533.
Parce[...]
Les différentes formes d’excommunication
L’Église distingue deux types d’excommunication. La première (dite ferendaesententiae, c’est-à-dire « dont la sentence doit être prononcée ») est prononcée par un évêque ou un pape. La seconde (dite lataesententiae, c’est-à-dire « dont la sentence a déjà été prononcée ») est déclenchée par des actes connus comme interdits, sans qu’il soit nécessaire qu’une condamnation soit exprimée. On parle aussi d’excommunication automatique. C’est une excommunication lataesententiae (automatique) qui frappe l’évêque Marcel Lefebvre en 1988 quand il consacre quatre[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter