L’apartheid était un système de ségrégation raciale qui régna en Afrique du Sud des années 1950 jusqu’en 1991. Le terme signifie « état de séparation » en afrikaans, la langue des Afrikaners (Blancs d’Afrique du Sud).
Malgré une population en majorité noire, l’Afrique du Sud fut longtemps dirigée par les Blancs. Les Afrikaners adoptèrent des lois instaurant un état de ségrégation (séparation) et de discrimination à l’égard des non-Blancs.
Les Sud-Africains furent alors divisés en 4 groupes ethniques : Européens (Blancs), Bantous (Noirs), Métis et Asiatiques. Dans les villes, chaque groupe était cantonné dans des quartiers réservés (townships). Il était interdit d’habiter, d’ouvrir un commerce ou de posséder une propriété dans un autre quartier. Les Noirs devaient être munis d’un laissez-passer pour circuler dans les quartiers blancs. Les écoles étaient séparées, et les emplois catégorisés selon les groupes. Le gouvernement créa aussi 10 bantoustans (homelands), territoires où les Noirs furent déplacés de force.
Menés par le Congrès national africain (African National Congress, ANC), parti politique noir d’opposition, de nombreux Noirs protestèrent contre l’apartheid. Ils étaient soutenus par une partie des Blancs. En 1976, l’obligation pour les Noirs d’apprendre l’afrikaans déclencha les émeutes de Soweto. La communauté internationale condamna l’apartheid. De[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter