En février 1991, le président sud-africain Frederik De Klerk annonça son intention de mettre fin au régime d’apartheid (ce terme signifie « séparation » en afrikaans). Ce régime instauré en 1948 faisait de la ségrégation raciale la clé de voûte de la vie politique, sociale et économique de son pays.
Quatre mois plus tard, les principales lois qui fondaient la domination blanche sont abolies par le Parlement, et l’Afrique du Sud retrouve ainsi une place dans le concert des nations.
L’abolition de l’apartheid est la conséquence de plusieurs facteurs : tout d’abord, les pressions exercées par la communauté internationale sur le gouvernement sud-africain depuis le milieu des années 1960 ; ensuite, la volonté réformiste d’une partie de la communauté blanche ; enfin, le combat mené par les victimes de l’apartheid contre la discrimination raciale.
Nelson Mandela est l’incarnation de cette résistance à l’oppression. Après avoir passé plus d’un quart de siècle en prison, il devient, en 1994, le premier Noir à accéder à la présidence de la République d’Afrique du Sud.
La portée symbolique de cet événement ne doit toutefois pas masquer la persistance de fortes inégalités sociales entre Blancs[...]
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