L’étude de l’évolution de l’homme ne se contente pas d’identifier et d’analyser les premiers hominidés, elle recherche également les ancêtres communs des hominidés et des grands singes africains et asiatiques. Même si les chimpanzés ont plus de 90 % de leur patrimoine génétique[...]
La séparation entre hominidés et grands singes africains
Tous les hominidés et les grands singes (actuels et fossiles) forment la super-famille des hominoïdes. Ces hominoïdes se distinguent des autres singes par l’absence de queue. Les plus anciens hominidés potentiels sont datés de 7 et 5 millions d’années (fin du Miocène supérieur et début du Pliocène). Cela signifie qu’à cette époque la séparation (on dit divergence) entre les hominidés et les grands singes africains s’était déjà effectuée. Il faut donc[...]
L’âge d’or du Miocène
Les hominoïdes apparaissent vers 25 millions d’années, à la fin de l’Oligocène. Ils se sont diversifiés assez rapidement avec une explosion de genres et d’espèces entre 21 et 17,5 millions d’années, c’est-à-dire au Miocène inférieur. Certains gisements renfermaient plus d’une dizaine d’espèces, alors qu’actuellement, si on exclut l’homme, il n’y a que deux espèces de grands singes qui peuvent coexister (chimpanzé et gorille en Afrique ; orang-outan et gibbon en Asie). Les plus petits, comme le Micropithecus (Kenya et Ouganda), ne devaient pas peser plus de 3 kilogrammes, alors que les plus grands, comme l’Ugandapithecus, pouvaient atteindre environ 80 kilogrammes, soit le poids d’un chimpanzé mâle. Les hominoïdes du Miocène ont eu une répartition géographique assez grande, non seulement en Afrique de l’Est mais également en Afrique australe[...]
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