Le mot « civisme » a été formé à la fin du XVIIIe siècle à partir du latin civis (« citoyen »). Dès la Révolution française, il désigne la manière dont le citoyen démontre son attachement à la communauté nationale. Le fait de voter, celui de payer ses impôts ou encore celui de participer au débat public sont des actes[...]
Le civisme dans l’histoire française
La popularisation du mot civisme apparaît pendant la Révolution, à un moment de l’histoire où s’affirme le rôle actif de chaque citoyen dans l’organisation de la société. En effet, la notion de civisme ne se réduit pas à une simple obéissance aux lois ou au gouvernement. Elle suppose un engagement libre, volontaire du citoyen dans une communauté nationale en laquelle il se reconnaît. Ainsi, il peut accepter des devoirs qui semblent contraires à son intérêt particulier, comme le paiement de l’impôt ou le service militaire (jusqu’en 2001).
À certaines époques, le civisme a aussi désigné l’adhésion à une certaine politique, à un type de gouvernement. Pendant la [...]
Le civisme aujourd’hui
Le civisme ne désigne plus le soutien à un gouvernement particulier, mais plutôt la participation à la vie collective (vote, impôt, respect des lois…), quel que soit le gouvernement en place. Enfin, dans un sens plus général[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter