La trompette, instrument à vent de la famille des cuivres, est constituée d’un tube replié sur lui-même, sur lequel sont fixés des pistons. L’instrument comporte une coulisse d’accord qui s’évase en un pavillon relativement restreint. À l’autre extrémité se fixe l’embouchure. En France, dans l’orchestre symphonique, la trompette est dite en ut. Certains pays, comme l’Allemagne ou l’Italie, préfèrent la trompette dite en si bémol. La tessiture de la trompette (étendue moyenne, du son le plus grave au son le plus aigu émis) s’étend sur 2 octaves et une septième (7 degrés).
La trompette - qui est le plus agile des cuivres - permet d’assurer des gammes, des traits rapides et toute sorte de trilles (ornement qui consiste à enchaîner très rapidement et régulièrement 2 notes généralement distantes d’un ton ou d’un demi-ton ) et d’arpèges (exécution rapides des notes d’un accord), ainsi qu’en témoignent les œuvres modernes qui lui sont consacrées. Elle dispose de 3 sortes d’articulations (détaché simple, double ou triple), et du Flatterzunge (rapide roulement de la langue). Le trompettiste peut obtenir des sons vibrés grâce à une légère oscillation du doigt sur le piston, mais aussi créer des glissandos, qui sont surtout utilisés dans le jazz.
Parmi les différentes sourdines permettant de modifier le timbre de l’instrument, mentionnons la sourdine wa-wa, empruntée au jazz, et qui peut produire des effets comiques.
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