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Répertoire pour trompette

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Une des premières œuvres connues où une trompette (basse) semble exigée est celle du Rouennais Pierre Fontaine, chantre à la chapelle pontificale de Martin V au 15e siècle (pièce J'aime bien celui qui s'en va). Son emploi se développe au 17e siècle dans la musique religieuse, puis, à partir du 18e siècle, dans la musique concertante et symphonique.

À partir du 18e siècle, les compositeurs font jouer à la trompette des parties importantes, tant dans leurs œuvres religieuses (Messe en si de Jean-Sébastien Bach) que dans les œuvres profanes (Deuxième Concerto brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach, 1721). Joseph Haydn compose un célèbre concerto pour trompette (1796), dans lesquels il explore toutes les possibilités techniques qu'offre l'instrument, notamment en utilisant son registre suraigu. Le nom de Johann Nepomuk Hummel est indissociable d'un des plus célèbres concertos pour trompette (1803). Aux 19e et 20e siècles, la trompette trouve dans la musique symphonique une place de plus en plus grande, et son répertoire de soliste, déjà riche à l'époque baroque, s'accroît considérablement. Citons son emploi dans Aïda de Giuseppe Verdi (1871), Parsifal de Richard Wagner (1882), l'étrange The Unanswered Question (A Cosmic Landscape) de Charles Ives (1908), Jeanne d'Arc au bûcher d'Arthur Honegger (1935), la Deuxième Symphonie « Le Double » d'Henri Dutilleux (1959), Sequenza X, pour trompette et piano résonant, de Luciano Berio (1984).

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Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Répertoire pour trompette [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )