Le modèle « centre et périphérie » est utilisé en géographie pour expliquer un rapport de domination et de dépendance qui existe entre 2 types de lieux : les centres, qui dominent et tirent profit de cette relation inégale, et les périphéries, qui sont dominées et la subissent.
Plusieurs critères définissent un centre : la concentration de population, un niveau de vie élevé, une capacité de production importante et une concentration des richesses. Les capacités d’innovation alimentent la concentration d’activités et le pouvoir de décision du centre.
Un espace périphérique se définit comme l’inverse du centre. Il se caractérise par un niveau de vie moins élevé et une capacité de production et de décision plus limitée.
Ce schéma s’applique à toutes les échelles spatiales. Ainsi, de l’échelle urbaine à l’échelle mondiale, on peut « lire » l’espace en se servant du modèle centre et périphérie.
À l’échelle urbaine, le centre désigne le lieu où se concentrent les activités administratives, économiques et culturelles, dans l’agglomération dont dépendent les périphéries, souvent les banlieues et les zones périurbaines résidentielles. Par exemple, le quartier d’Euralille est le centre urbain de Lille. La présence de complexes commerciaux, de sièges sociaux et la bonne accessibilité par les transports en font à la fois un quartier d’affaires et un espace de loisirs.
À l’échelle nationale, la relation entre centre et périphérie existe aussi. Elle coïncide rarement avec la réalité géographique. Ainsi, aux États-Unis, le[...]
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