La banlieue désigne l’ensemble des espaces densément peuplés situés à la périphérie d’une ville-centre et qui lui sont rattachés en raison d’une urbanisation croissante. Une ville-centre et ses banlieues forment une agglomération. La part de la population habitant dans les banlieues varie d’un pays à l’autre : elle est de 50 % aux États-Unis, de 30 % en France.
Les premières banlieues naissent au XIXe siècle, avec l’industrialisation. L’exode rural, qui se produit dans ce contexte, entraîne une croissance urbaine forte, qui repousse les nombreux ouvriers, comme les usines, dans les faubourgs (les parties de la ville situées hors de son enceinte) ou hors de la ville.
Dans les années 1950, en France, pour répondre à la crise du logement due aux destructions de la Seconde Guerre mondiale et à l’immigration, de nouveaux quartiers d’habitation sont construits à la périphérie des villes. La plupart sont des grands ensembles, des groupes d’immeubles de logements collectifs de plus de 500 appartements. À partir de la fin des années 1960, le phénomène change de forme, et l’étalement de la ville, la périurbanisation, privilégie l’habitat individuel.
La physionomie des banlieues varie beaucoup d’un continent à l’autre : alignement de petites maisons individuelles dans les banlieues résidentielles aux États-Unis ; vastes bidonvilles de maisons autoconstruites dans les pays en développement… En France, les banlieues sont diverses, puisqu’on y trouve des pavillons et des petits immeubles, ainsi que des grands ensembles, parfois regroupés en cités.
Mais les banlieues entretiennent toutes des relations fortes de dépendance avec la ville-centre.[...]
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