BIOCHRONOLOGIE

Pour dater les gisements paléontologiques et plus spécifiquement les sites à hominidés (homme et ses ancêtres) fossiles, il existe plusieurs méthodes. Celles-ci peuvent être regroupées en 2 catégories : les datations absolues et les datations relatives.

Les premières, fondées sur la composition chimique des ossements ou des sédiments qui les renferment, donnent directement un âge (par exemple 1,5 million d’années, 500 000 ans…).

Les méthodes de datations relatives replacent dans le temps les gisements (sites) les uns par rapport aux autres. La biochronologie est une de ces méthodes. Elle est fondée sur l’examen des fossiles. Elle établit une succession dans le temps des gisements en fonction des faunes qu’ils renferment.

Pour simplifier, on peut dire que, d’une part, plus un gisement est récent plus le nombre d’ espèces actuelles qu’il renferme va être important, et donc plus le nombre d’espèces aujourd’hui disparues sera faible. Inversement, plus le site est ancien, plus le nombre d’espèces éteintes est élevé. D’autre part, l’étude paléontologique de l’évolution des espèces fossiles va indiquer dans quel ordre celles-ci se sont succédé dans le temps.

Ainsi, de manière générale, et même si c’est un peu plus compliqué que cela, en fonction du nombre d’espèces éteintes par rapport aux espèces actuelles représentées dans le gisement et en fonction de l’ancienneté des espèces présentes, il va être possible de comparer plusieurs sites fossilifères et de les ordonner, les uns par rapport aux autres, sur l’échelle du temps.

Enfin, dans un second temps,[...]