Bordé à l’est par le Rhône, le département de l’Ardèche doit son nom à la rivière qui le traverse d’ouest en est, avant de se jeter dans le Rhône. Il est limitrophe des départements de la Loire et de l’Isère au nord, de la Drôme à l’est, du Vaucluse et du Gard au sud, de la Lozère et de la Haute-Loire à[...]
Géographie physique
Entre Massif central à l’ouest et vallée du Rhône à l’est, le territoire est composé de montagnes de taille moyenne qui s’abaissent d’ouest en est, parfois de façon abrupte, vers la vallée du Rhône. Ce relief complexe est complété par un ensemble de plateaux et de vallées encaissées. Plus de la moitié de la surface du département, surtout dans le nord, est recouverte par la forêt. La diversité géologique des sols (granitique, volcanique…) explique la variété des paysages.
La montagne domine à l’ouest, avec les monts du Vivarais, dont le point culminant est à 1 753 mètres (mont Mézenc, à la limite avec la Haute-Loire). Au mont Gerbier-de-Jonc (1 551 mètres), la Loire prend sa source. En allant vers l’est, l’altitude baisse (1 200 mètres). On se trouve alors sur les plateaux du Haut-Vivarais (au nord) et des Cévennes (au sud). Dans le Moyen-Vivarais, le pays des Boutières se distingue par un paysage formé d’une succession parallèle de « serres » (crêtes étroites s’étirant en longueur), qui séparent des vallées encaissées dont les versants sont occupés par une agriculture en terrasse.
Au sud du département, à l’est des Cévennes, s’étendent les plateaux de moindre altitude du bas Vivarais, dont celui des Gras (200-300 mètres), à l’aspect aride, entaillé de gorges impressionnantes[...]
Géographie humaine et économique
L’Ardèche a longtemps souffert de l’exode rural. La situation est aujourd’hui stabilisée et la population du département augmente régulièrement (plus de 45 000 habitants depuis 1990), non en raison du solde naturel, égal à zéro, mais grâce à un solde migratoire largement positif. Les arrivants s’installent de préférence à l’est du territoire, dans la vallée du Rhône. Les montagnes restent peu peuplées, d’où une densité de population de moitié inférieure à la moyenne nationale.
L’agriculture occupe un quart de la surface du département. L’élevage bovin (viande et lait) est largement représenté dès les premiers reliefs. Il est complété par les élevages ovin (dans les Cévennes), caprin, porcin, équin et avicole. Les vergers (abricotiers, pêchers, cerisiers, framboisiers) sont une des richesses du département, qui est aussi le pays de la châtaigne et de la myrtille. La vigne compte plusieurs appellations d’origine contrôlées (AOC). Les céréales (blé, orge) profitent de la fertilité du plateau du Coiron et du sud ardéchois. À cette diversité, il faut ajouter les productions de plantes aromatiques (lavande) et de miel. En recherchant l’obtention de labels de qualité, l’Ardèche privilégie une agriculture « haut de gamme ».[...]
Histoire et patrimoine
En février 1790, le département des Sources de la Loire est créé, à partir de l’ancienne province du Vivarais, par un décret de l’Assemblée nationale constituante. Un mois plus tard, il prend le nom de département de l’Ardèche.
Un site en particulier est emblématique du dynamisme touristique de l’Ardèche : la grotte Chauvet-Pont d’Arc, découverte en 1994, présente d’extraordinaires[...]
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