Les aqueducs sont de grands systèmes qui transportent l’eau d’un point à un autre. Ils approvisionnent des villes ou des exploitations agricoles pratiquant l’irrigation. L’eau peut être acheminée par un tunnel ou un tuyau souterrain, un canal creusé dans le sol ou un pont.
Des aqueducs furent construits en Grèce antique, à Babylone, en Perse (l’Iran d’aujourd’hui) et en Inde. Il s’agissait souvent de tunnels creusés dans des collines. Les premiers aqueducs utilisaient la gravité. La source devait être plus haute que le point d’arrivée pour que l’eau traverse la colline. Les variations d’altitude du relief, les montagnes et les vallées par exemple, posaient problème.
Pour traverser les vallées, il fallait construire des aqueducs ressemblant à des ponts, avec 2 ou 3 niveaux d’arches superposées. L’eau coulait dans un canal le long des arches supérieures. Dans l’Antiquité, les Assyriens construisirent un immense aqueduc acheminant l’eau d’une vallée à leur capitale, Ninive.
La Rome antique était alimentée en eau par un réseau complexe de 11 aqueducs construits entre 312 av. J.-C. et 226 apr. J.-C. Ces aqueducs, dont certains fonctionnent encore, utilisaient des ponts et des canalisations souterraines. Les Romains en bâtirent aussi dans d’autres parties de leur empire.
Aujourd’hui, la plupart des ingénieurs utilisent de puissantes pompes pour faire remonter l’eau si besoin est. Ils conçoivent ainsi des aqueducs impossibles à réaliser autrefois. Au lieu de construire un pont au-dessus d’une vallée, il leur suffit de faire descendre puis remonter les[...]
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