La règle générale de formation du féminin est l’ajout d’un -e à la forme masculine. Elle vaut pour les noms, les adjectifs et les participes présents et passés employés comme adjectifs :
Un voisin bavard, charmant et détendu à Une voisine bavarde, charmante et détendue.
Cependant, les règles particulières sont nombreuses.
Les mots se terminant par -f font leur féminin en -ve :
Un veuf craintif à Une veuve craintive.
Les mots en -er font leur féminin en -ère :
Un boulanger cher à Une boulangère chère.
La plupart des mots en -as, -el, -en, -on ou -et redoublent la consonne finale précédant le -e :
Un poulet gras à Une poulette grasse ;
Un comédien superficiel et poltron à Une comédienne superficielle et poltronne ;
Attention aux exceptions, qui gardent une consonne simple : rase ; courtisane, faisane, persane, sultane ; lapone, lettone, nippone ; complète, concrète, désuète, discrète, inquiète, préfète, replète, secrète.
Les mots en -eau font leur féminin en -elle :
Un beau jumeau à Une belle jumelle.
Les mots en -x font leur féminin en -se :
Un époux amoureux à Une épouse amoureuse.
Il existe cependant des exceptions : douce, fausse, relaxe, rousse, vieille.
Les mots en -eur font leur féminin en -euse s’ils dérivent d’un verbe :
Un vendeur flatteur à Une vendeuse flatteuse.
Les adjectifs en -érieur et certains mots en -eur prennent seulement un -e au féminin : intérieure ; majeure, mineure, meilleure, prieure.
Certains noms en -eur font leur féminin en -eresse dans des langages particuliers (poésie, droit) :
Chasseur à Chasseresse ;
Demandeur à Demanderesse.
Les noms en -teur font leur féminin en -trice :
- s’ils ne dérivent pas d’un verbe : un directeur à une directrice ;
- si leur radical donne un dérivé en -tion, -torat, -ture ou -taire : un éditeur à une éditrice.
Le féminin des noms de métiers,[...]
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