Qu’elle soit animale ou végétale, toute cellule provient de la division d’une cellule « mère » en 2 cellules « filles ». Cette proposition est connue sous l’expression « théorie cellulaire ». Ce n’est plus une proposition théorique, mais au contraire un fait établi et jamais encore contredit par une observation.
Le mot de cellule (cell en anglais) a été proposé, par analogie avec les cellules des monastères, par le savant anglais Robert Hooke en 1665 pour nommer les cavités qu’il observait au microscope dans des coupes d’écorce de liège. L’usage du mot cellule a persisté, mais il a pris progressivement son sens moderne au cours du 19e siècle. Il cesse alors de définir une structure inerte, sorte de boîte (qu’on sait maintenant être l’enveloppe de cellulose des cellules végétales), pour désigner l’unité élémentaire de la construction des organismes vivants.
Le microscopiste allemand Theodor Schwann montre en 1839 que la cellule est la structure de base des organismes. Le microscopiste polonais Robert Remak, en 1855, puis le biologiste allemand Rudolf Virchow, en 1858, démontrent que les cellules dérivent des autres par division cellulaire, et en particulier par division de leur noyau.
Ainsi, toutes les cellules d’un être humain adulte viennent d’une unique cellule, l’œuf fécondé, par division et différenciation en tous les types de cellules.
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