Département le plus étendu de la région Île-de-France dont il occupe la moitié de la surface totale, la Seine-et-Marne est située dans le centre-nord de la France, à l’est et au sud-est de Paris, et fait partie de la grande couronne. Elle doit son nom aux deux grands cours d’eau qui la traversent d’est en ouest, la Marne (au nord) et la Seine (au sud).[...]
Géographie physique
L’ensemble du territoire est recouvert de bas plateaux calcaires faiblement entaillés par des vallées où s’écoulent des rivières, qui sont autant d’affluents de la Seine (Loing) et de la Marne (Petit Morin et Grand Morin).
Au nord, des plateaux de dimension modeste (Goële, Multien, Orxois) laissent au sud la place à la Brie, qui s’étend sur l’essentiel du département, entre Seine et Marne, et dont les riches terres agricoles sont parsemées de forêts (Armainvilliers, Crécy, Sénart…). Au sud-est,[...]
Géographie humaine et économique
Le département bénéficie d’une forte croissance démographique due principalement à un solde naturel très largement positif. Cette situation résulte de l’installation de jeunes couples ayant quitté Paris et la petite couronne au fil des années 1980 et 1990 pour venir résider en grande couronne et y fonder des familles en raison du coût modéré des logements.
La population est en revanche inégalement répartie entre le centre et l’est à dominante rurale et l’ouest (et surtout le nord-ouest) fortement urbanisé. La densité générale n’en est pas moins le double de la moyenne nationale.
La Seine-et-Marne présente donc une situation contrastée : à l’ouest le territoire urbanisé, à l’est les vastes espaces agricoles de la Brie, consacrés majoritairement aux grandes cultures céréalières (blé, orge, maïs). S’y ajoutent les cultures de la betterave sucrière, du colza et du tournesol. Ces espaces occupent près de 60 % de la surface totale du département. La moitié de la récolte céréalière est exportée. Maraîchage et horticulture complètent la production agricole.
Même en déclin, l’élevage bovin laitier est toujours présent dans la Brie et permet de maintenir la production fromagère (brie de Meaux, brie de Melun). Le Gâtinais privilégie l’élevage bovin (lait et viande) et la culture de légumes (haricots verts et petits pois).
Le marché parisien est le débouché naturel de l’agriculture seine-et-marnaise. Mais la poursuite de l’urbanisation contribue à réduire la surface agricole.
Le dynamisme de l’agriculture se traduit par la vitalité de la filière agroalimentaire. Dans le but de se diversifier, certains producteurs de céréales fournissent en colza les unités de production de biocarburants diester et éthanol.
En revanche, si elle parvient à se maintenir, l’industrie locale a perdu de nombreux emplois à la suite de la crise économique de 2008. Chimie, équipement automobile, imprimerie, papier-carton, verre et métallurgie représentent les secteurs traditionnels. Grâce à l’existence de champs pétrolifères, la Seine-et-Marne dispose d’une raffinerie,[...]
Histoire et patrimoine
Le département fut créé en 1790 par un décret de l’Assemblée nationale constituante, sur des territoires appartenant aux anciennes provinces d’Île-de-France, de Champagne et, dans une moindre mesure, de l’Orléanais.
Deux des châteaux du riche patrimoine local sont à distinguer en raison de leur importance historique : celui de Vaux-le-Vicomte, où le surintendant Nicolas Fouquet organisa en 1661 une fête d’une telle splendeur qu’elle offusqua le jeune Louis XIV ; celui-ci fit arrêter peu après l’imprudent surintendant. Le château de Fontainebleau, quant à lui, fut[...]
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