Comme son nom l’indique, le roman policier est le plus souvent bâti autour d’un mystère ou d’un crime qu’un enquêteur tente d’élucider.
Ce type d’intrigue s’applique au « roman à énigme », illustré par Agatha Christie (et son policier fétiche, Hercule Poirot) ou Georges Simenon, qui invente le commissaire Maigret. On trouve aussi des romans policiers qui privilégient l’action, parfois violente, les rebondissements spectaculaires, une atmosphère lourde qui définit le « roman noir » ou « polar » (les Américains Raymond Chandler, Dashiell Hammett, le Britannique Peter Cheney, les Français Jean-Patrick Manchette, Thierry Jonquet, Jean-Claude Izzo). Le ressort principal peut aussi être l’attente, le « suspense », dans les livres qu’on nomme thrillers (de l’anglais to thrill, « frissonner, frémir »), tels que ceux de Boileau-Narcejac, de Mary Higgins Clark, ou de Stephen King. La présence de l’humour ou de la parodie est plus rare : on la trouve chez San-Antonio (pseudonyme de Frédéric Dard), champion incontesté des ventes (plus de 5 millions d’exemplaires par an).[...]
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