Le nu est un genre artistique. La représentation du corps humain dans sa nudité se voit déjà dans les statuettes paléolithiques, comme la « Vénus de Willendorf », symbole de fécondité. À travers les siècles et les civilisations, la représentation du nu évolue en fonction des règles esthétiques et morales de chaque époque.
L’Égypte des pharaons réserve la représentation des corps nus aux serviteurs. La sculpture grecque, et ensuite la statuaire romaine représentent le corps de l’homme, et plus tard celui de la femme, dans un idéal physique et moral. Les êtres humains et les dieux sont sculptés avec un réalisme toujours plus grand.
Au Moyen Âge, le contrôle de l’Église sur l’art en Occident marque l’arrêt de la représentation des corps dénudés, car ils sont associés à l’image du péché. À la Renaissance, avec le retour de la représentation humaine à l’image des statuaires antiques, la recherche de la beauté se fait de nouveau à travers le nu, comme dans La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli (1485) ou le David de Michel-Ange (1504).
À la fin du 16e siècle, les peintres vénitiens ( Titien) magnifient le nu féminin,[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter