Le terme « fresque » désigne couramment une peinture murale. Mais la fresque correspond en réalité à une technique bien précise. Les pigments mélangés avec de l’eau sont appliqués sur un enduit de sable et de chaux encore frais (en italien : a fresco). En séchant, la surface peinte devient dure et résistante. L’œuvre est alors protégée, comme le ferait un vernis pour un tableau.
Les fragments de fresques les plus anciens mis au jour en Mésopotamie (8e siècle av. J.-C.) et en Crète (7e siècle av. J.-C.) montrent la qualité de leur conservation. La civilisation gréco-romaine utilise beaucoup le procédé, comme on peut le voir dans les villas de Pompéi. Au Moyen Âge, la technique est toujours très appréciée, inspirant des chefs-d’œuvre, tels que les décors de l’église de Saint-Savin-sur-Gartempe (10e siècle), près de Poitiers, ou les fresques de Giotto dans la basilique Saint-François à Assise en Italie (fin du 13e siècle).
La grande époque de la fresque correspond à la Renaissance. Les peintres renommés la pratiquent, notamment les Italiens Piero della Francesca, Raphaël, Corrège. La voûte de la chapelle Sixtine (1508-1512), peinte par Michel-Ange au Vatican à Rome, en est[...]
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