Bordé à l’ouest par le Rhône, le département de la Drôme doit son nom à la rivière qui le traverse d’est en ouest, avant de se jeter dans le Rhône. Il est limitrophe des départements de l’Isère au nord et à l’est, des Hautes-Alpes au sud-est, des Alpes de Haute-Provence[...]
Géographie physique
La Drôme se répartit entre la plaine du Rhône (sillon rhodanien) à l’ouest et différents massifs des Préalpes à l’est.
Entre les vallées du Rhône et de l’Isère (affluent du fleuve s’écoulant d’est en ouest), la Drôme des collines occupe le nord du territoire avec ses paysages vallonnés. Sur les coteaux dominant le fleuve pousse une vigne de qualité. Le relief s’accentue peu à peu d’ouest en est.
Plus au sud, la plaine fertile de Valence (appelée Valentinois) s’étend de la confluence du Rhône et de l’Isère à celle du fleuve et de la Drôme, distante d’une trentaine de kilomètres. La plaine de la vallée du Rhône s’allonge ensuite vers le sud jusqu’au département du Vaucluse (plaine du Tricastin). Dans cette partie méridionale, comme vers l’est en direction de Nyons, les paysages et les cultures s’apparentent de plus en plus à ceux de la Provence, entre oliviers et champs de lavande : c’est la Drôme provençale.
Au sud-est du département s’élèvent les Préalpes des Baronnies. Cet espace de moyenne montagne est composé de petits massifs calcaires marqués par l’érosion et séparés par des gorges et des vallées souvent encaissées.
Au nord des Baronnies et toujours dans un environnement préalpin, le Diois,[...]
Géographie humaine et économique
La population de la Drôme est en augmentation régulière : tant le solde naturel que le solde migratoire sont positifs. La population vit avant tout dans la vallée du Rhône, où se concentre l’essentiel de l’activité économique. À l’est, les habitants des Baronnies et du Diois sont souvent plus âgés et dans une situation financière plus précaire. L’absence d’un pôle universitaire important à Valence conduit nombre de jeunes à quitter le département pour les grandes métropoles voisines (Lyon, Grenoble mais aussi Nice, Marseille et Montpellier) dans le but de suivre des études.
Un fort dynamisme anime l’économie drômoise, et particulièrement l’agriculture. Les fruits (abricot, pêche, cerise) et la viticulture forment avec les grandes cultures (céréales, oléoprotéagineux, lavande) les fers de lance du secteur. En dehors de la lavande, les plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont une spécialité locale. Ail et truffe complètent le tableau.
Le département est engagé dans une démarche qualité : il est au 1er rang national pour le nombre d’exploitations certifiées biologiques. L’obtention de labels de qualité (AOP, AOC, IGP) est une priorité pour l’agriculture locale. L’élevage (bovin, ovin et surtout caprin) est localisé dans l’est montagneux. La filière avicole est importante.[...]
Histoire et patrimoine
À partir de terres appartenant à la province du Dauphiné, le département est créé en 1790 par un décret de l’Assemblée nationale constituante. Au sud du département, quelques communes, dont celle de Valréas, forment une enclave du département du Vaucluse.
À Hauterives, dans le nord de la Drôme, le facteur Ferdinand Cheval a édifié entre 1879 et 1912 son Palais idéal. Cette œuvre unique en son genre, que l’on classe dans l’art naïf, a été construite sans aucune règle d’architecture et mêle des styles très variés (chaîne de montagnes, temple hindou, mosquée, chalet suisse…).[...]
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