C’est en 1868 que des ouvriers découvrent, en Dordogne, l’abri-sous-roche de Cro-Magnon, près du village des Eyzies-de-Tayac. En dégageant ce site, plusieurs restes de squelettes humains sont mis au jour. Au moins 4 adultes et 1 enfant gisaient là. Des fouilles effectuées peu de temps après, notamment par Louis Lartet, livrent des ossements d’animaux, des outils et une multitude de coquilles marines perforées qui avaient servi de parures. La présence d’une sépulture est rapidement envisagée. En fonction des premières interprétations, ces restes humains de Cro-Magnon sont attribués à la période préhistorique de l’Aurignacien (vers 30 000 av. notre ère), hypothèse qui sera longtemps privilégiée par la communauté scientifique. Mais, en 2002, la datation directe (méthode du carbone 14) d’une des coquilles perforées donne un âge de 27 500 B.P. (before present, c’est-à-dire conventionnellement avant 1950). Elle exclut une appartenance à l’Aurignacien et plaide[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter