La matière est-elle continue ou discontinue ? Le débat sur ce sujet a semble-t-il commencé avec les philosophes grecs Empédocle, Démocrite, Leucippe, puis Épicure. Leur représentation du monde physique - diffusée par le poète et philosophe latin Lucrèce (1er siècle avant notre ère) dans son long poème De Naturarerum (De la nature des choses) - se fondait sur l’idée que tous les corps étaient constitués de particules invisibles, indivisibles et indestructibles : des « atomes ».
Ces atomes sont devenus le sujet de discussions scientifiques intenses au début du 19e siècle lorsque le chimiste et physicien anglais John Dalton (1766-1844) a montré que les lois expérimentales quantitatives de la chimie avaient une interprétation très convaincante lorsqu’on considérait les réactions chimiques comme des actions entre des corps élémentaires de très petites tailles. Les expériences historiques de Jean Perrin sur le mouvement brownien (mouvements aléatoires[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter