La communion, aussi nommée eucharistie (« action de grâce » en grec), est le moment central et fondateur des pratiques de la religion chrétienne. Le[...]
La communion dans le christianisme
D’après les Évangiles, Jésus, au cours de son dernier repas, prit du pain et du vin. Il les donna à manger et à boire à ses disciples, en disant qu’il s’agissait de son corps et de son sang. Il demanda à ses disciples de reproduire ce geste en mémoire de lui et pour le pardon des péchés.
Le prêtre catholique et le prêtre orthodoxe reproduisent les gestes et les paroles du Christ au cours de la messe. Orthodoxes et catholiques considèrent que, après ces paroles, le pain[...]
Origine et sens de la communion
Le dernier repas de Jésus avec ses disciples emprunte certains éléments à la Pâque juive (Pessah). Ainsi, le pain, ou « hostie » (du latin hostia, « victime » d’un sacrifice), que le prêtre consacre et que les fidèles partagent est fait de la farine sans levain (comme les matzot que mangent les juifs à Pessah). Par ailleurs, la mise en croix et la mort de Jésus font écho à l’agneau que sacrifiaient les juifs pour la fête de Pessah (jusqu’à la destruction du second Temple de Jérusalem, en 70 apr. J.-C.).
Dès les débuts du christianisme, le partage du pain devient un moment central des célébrations. Cependant, les paroles de Jésus posent une question difficile : comment le pain devient-il son corps, et le vin son sang[...]
Rite de la communion
L’Église catholique considère que les fidèles peuvent se contenter de communier en consommant le pain. Elle affirme que le corps et le sang du Christ sont également présents sous les 2 « espèces » (les apparences de pain et de vin qu’ont le corps et le sang du Christ après la consécration par le prêtre). En général, seul le prêtre boit le vin consacré. La communion au vin fut même interdite aux fidèles catholiques de la fin du Moyen Âge jusqu’au deuxième concile du Vatican (Vatican II, 1962-1965).
Puisque la communion revient à partager le corps et le sang du Christ, elle ne se conçoit pas sans une préparation. L’enfant doit comprendre le sens d’un tel acte. Il reçoit un enseignement avant sa première[...]
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