La confession, aussi appelée « sacrement de pénitence » ou « sacrement de réconciliation », fait partie des 7 sacrements de l’ Église catholique. Son objet est le pardon des péchés commis par le fidèle catholique après le baptême (qui lave du péché originel et des péchés commis avant le baptême). La confession réconcilie le pécheur avec Dieu et avec l’Église.
Jésus pardonnait les péchés, ce qui, pour les chrétiens, était une façon d’affirmer[...]
La pratique de la confession
Si le baptême se reçoit une seule fois, la confession peut se pratiquer autant de fois que nécessaire. L’Église conseille de se confesser au moins une fois par an. Le catholique se confesse avant sa première communion (première fois qu’il mange l’eucharistie : pain et vin devenus corps et sang du Christ). En effet, l’eucharistie demande un état de pureté.
Concrètement, le sacrement de réconciliation comprend plusieurs étapes : pour s’y préparer, le fidèle catholique lit souvent un texte de la Bible, il regrette ses péchés (regretter sincèrement ses péchés s’appelle la « contrition », les regretter par peur de la punition divine se nomme[...]
Histoire de la confession
Dans l’Église de l’Antiquité, les péchés très graves faisaient l’objet d’une confession secrète à l’évêque et d’une pénitence sévère, qui comprenait l’interdiction de communier pendant un certain temps, des jeûnes (privation de nourriture)… Le pardon intervenait en général le jeudi saint, la semaine qui précède Pâques, devant toute la communauté. Au 7e siècle environ apparut une nouvelle forme de confession, inspirée des pratiques des monastères celtes et saxons : chaque fois que c’était nécessaire, le pécheur s’adressait en privé au prêtre, qui imposait des pénitences adaptées. Une fois les pénitences effectuées, le pécheur était absous (ses péchés lui étaient pardonnés).
Vers la fin du 12e siècle, le sacrement prend sa forme[...]
Regards sur la confession
La confession est un des sacrements catholiques les plus contestés par les protestants. Ni Luther ni Calvin ne reconnaissent sa validité. Pour eux, seul Dieu lui-même peut pardonner les péchés. Pourtant, en pratique, pour s’assurer que les fidèles ne venaient pas communier en état de péché, les Églises protestantes du 16e siècle établirent des consistoires qui se renseignaient sur les fautes des croyants et les reprenaient publiquement.
Des historiens considèrent que la pratique[...]
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