Égyptologue français, Jean-François Champollion fut le premier à déchiffrer les hiéroglyphes. Il est également considéré comme le père de l’égyptologie.
Champollion naît à Figeac (Lot) le 23 décembre 1790. C’est un élève brillant, maîtrisant le latin dès l’âge de 9 ans, l’hébreu à 13 ans et l’arabe à 14 ans. Il se passionne très tôt pour les hiéroglyphes égyptiens. Il se procure une copie des inscriptions de la pierre de Rosette. Celles-ci sont écrites en hiéroglyphes, mais aussi en démotique (une simplification de l’hiératique, qui est lui-même une simplification des hiéroglyphes) et en grec. Il s’attelle à l’étude de différentes langues voisines de ces dernières. Il émet alors l’hypothèse que, contrairement au français où chaque signe correspond à une lettre de l’alphabet, les signes de cette langue oubliée des hiéroglyphes sont des idéogrammes (chacun exprimant une idée) ou des phonogrammes (exprimant un son).
En 1821, il déchiffre les cartouches de Ptolémée V et Cléopâtre. En 1824, il publie un Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens. L’égyptologie en tant que discipline scientifique est en train de naître. En 1826, il est nommé conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre, et il pousse Louis XVIII à acquérir de nombreuses pièces égyptiennes, dont l’obélisque de Louxor. Celui-ci sera dressé en 1836 sur la place de la Concorde à Paris, où il se trouve encore.
De 1828 à 1830, Champollion part réaliser son rêve : faire des fouilles en Égypte. Il est élu à son retour à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, puis il obtient la chaire d’Antiquités égyptiennes au Collège de France. Épuisé, il meurt le 4 mars 1832, à l’âge de 42 ans.
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