À la fin du 7e siècle, en Attique (région autour d’Athènes), les ateliers de céramique adoptent la technique corinthienne des figures noires sur fond rouge aux détails incisés. Ils représentent sur ces céramiques des mythes et une réalité qui leur permet de supplanter leurs concurrents. Vers 530 av. J.-C., cette suprématie se transforme en quasi-monopole avec le renversement du système de décor bichrome : désormais les figures se détachent en rouge sur le fond noir.
Cette nouvelle technique rapproche les scènes représentées de la réalité vivante, et surtout leurs détails sont indiqués au pinceau, ce qui permet de moduler le trait. Cette invention est attribuée à un artiste athénien, le Peintre d’Andokidès. Elle conduit à l’épanouissement d’un art graphique subtil, dont les recherches formelles précèdent celles de la sculpture. Les peintres de vases grecs dégagés de la rigidité des modèles archaïques, maîtrisent des attitudes les plus complexes. C’est par cargaisons[...]
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