Instruments à percussion à son de hauteur fixe, fort répandus sous de multiples formes et de nombreux noms, les tambours sur cadre possèdent 1 peau (parfois 2) d’origine animale (chèvre, poisson...) tendue sur un cadre peu profond, généralement circulaire, mais il existe des variantes carrées et même triangulaires (Maroc) ; le diamètre (ou la diagonale) du corps reste nettement supérieur à sa hauteur. Le cadre peut être équipé sur son pourtour de grelots métalliques, de cymbalettes (petites cymbales) ou d’autres sonnailles (grappes de bâtonnets, de coquillages, d’os...).
La plupart de ces instruments sont petits et légers ; ils sont tenus par une main pendant que l’autre main frappe la peau. Il arrive qu’un résonateur (fil en boyau, par exemple) fasse vibrer la peau à la manière d’une caisse claire (bendīr du Maghreb). Certains instruments sont équipés d’un petit manche (dans les Balkans, au Japon).
Il faut souligner une certaine imprécision concernant les appellations. Ainsi, le tambour de basque d’Europe, parfois appelé « tambourin » (tambourine en anglais), désigne un petit tambour sur cadre muni de cymbalettes. Dans la musique savante, lorsque le compositeur indique « tambourin » dans son instrumentation, le chef d’orchestre ne sait pas toujours quel instrument utiliser : certains traités d’orchestration préconisent le tambour provençal, à défaut un tambour de basque, ce qui revient souvent à utiliser le petit tambour sur cadre que l’on a sous la main !
Le tambour à main est tenu verticalement ou horizontalement. La mise en vibration de la peau peut se faire directement par un impact du bout des doigts regroupés de la main gauche, par la partie inférieure de la paume (près du poignet) ou indirectement par toutes sortes de baguettes, mailloches, tiges... La main droite peut parfois[...]
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