Œuvres avec tambour sur cadre
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Les différentes formes de tambour sur cadre ont été mises à profit dans les musiques traditionnelles aussi bien que dans les musiques savantes et populaires.
Instrument festif par excellence, le tambourin est utilisé par Carl Maria von Weber dans Preciosa (1820), par Hector Berlioz dans Le Carnaval romain (1844) et par Georges Bizet dans Carmen (1875). Dans l'opéra-comique, le tambourin illustre surtout des climats. Le tambour de basque est un accessoire important d'une scène de l'opéra-comique Don César de Bazan de Jules Massenet (1872). Dans l'opéra bouffe Les Brigands de Jacques Offenbach (1869), les Espagnols (chœur « Grenade, infante des Espagnes » à l'acte II) font leur entrée en jouant du tambour sur cadre.
Luciano Berio emploie le tambour de basque dans Folk Songs (1964), dont Motettu de tristura s'inspire d'une musique de Sardaigne. Philip Glass utilise un tar pour la musique de scène de The Sound of a Voice de David Henry Hwang (2003).
Le bendir, instrument très populaire, est joué par des instrumentistes polyvalents comme le Berbère Houria Aïchi. Cheikha Rimitt incarne la transition entre la musique des bédouins et le raï. Pour le riqq, relevons le travail de l'Égyptien Adel Shams el-Din. Le chanteur et poly-instrumentiste turc Burhan Öçal utilise le def dans différents contextes, dont des projets de world music.
Au moment de la « British invasion », Davy Jones, du groupe The Monkees, se fait remarquer par un jeu luxuriant dans un contexte rock. Jack Ashford, un des Funk Brothers, le groupe de studio de la firme Motown, a enregistré aux côtés de Diana Ross, Marvin Gaye, Stevie Wonder. Dans la pop music, citons Stevie Nicks, chanteuse de Fleetwood Mac, qui en fait une utilisation quasi constante sur scène, tout comme Mick Jagger [(I Can't Get No) Satisfaction].
Le percussionniste de studio polyvalent Ray Cooper a accompagné Elton John au tambourin dans de nombreux enregistrements.
